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Trop de choix tue le choix

Avec Hector, l'un de mes sept chiens !

Qu'est-ce qui te bloque le plus ?

Ne pas avoir assez de choix ? Ou bien avoir du mal à te décider parce que tu as trop de choix possibles ?

Quand j'ai démarré dans la vie adulte, ma priorité était de maximaliser le nombre d'options disponibles, à tous les niveaux.

J'avais poussé la chose tellement à l'extrême que je refusais les engagements et les responsabilités, parce que je voulais rester capable de partir vivre dans un autre pays si l'envie me démangeait, et de pouvoir changer radicalement de vie au moindre coup de tête.

Et c'est comme ça que je me suis retrouvé à vivre en digital nomad, puis à monter un bar en Thaïlande, à vivre dans un village cambodgien où j'ai construit une maison, dans un chalet en Transylvanie...

J'appliquais la même approche dans mon travail :

Comme je vis du web, j'ai une activité souple avec beaucoup de choix possibles, et je suis passé par des périodes où je filmais un vlog quotidien, des périodes où je faisais tout en audio, des périodes où j'avais centré mon activité autour de l'écriture... Je passais de l'un à l'autre selon les envies du moment, souvent en fonction des saisons.

Pour moi, c'était la vie idéale : j'avais un business flexible que je pouvais modifier au fil de mes tocades, et surtout, un mode de vie où j'étais libre de tout détruire et de tout reconstruire sur un coup de tête.

Mais à mesure que les années ont passé, à mesure que les chamboulements se sont accumulés, une chose étrange s'est produite :

J'avais de plus en plus de mal à me décider.

Comme j'étais toujours dans une position dans laquelle je pouvais tout changer, j'étais obsédé pour trouver LA meilleure option possible à chaque fois, et je me retrouvais à perdre un temps et une énergie considérable à essayer de décider...

Et comme aucun des changements passés ne m'avait apporté le "bonheur absolu", j'espérais encore pouvoir trouver l'Eldorado. Je croyais encore au "setup magique dans lequel il n'y aura plus rien à modifier tellement tout y sera parfait".

Et puis, par un hasard de circonstances, je me suis retrouvé avec sept chiens :

Tout a commencé quand j'ai acheté une ferme sur un coup de tête pendant la période Covid, afin de voir du vert au lieu de rester confiné.

L'ancien propriétaire y avait laissé des chiens, que j'ai récupérés. Puis comme je les ai stérilisés trop tard, ils ont eu le temps de faire des bébés.

J'ai ensuite déménagé tout ce petit monde dans une autre ferme, plus grande, où j'ai là aussi "hérité" d'un chien. J'en ai aujourd'hui sept au total.

Image d'archive : les chiens ont grandi depuis... et les meubles de la terrasse ont été changés...

Il y a aussi quatre chats dans l'affaire, mais ça, c'est une autre histoire, pour un autre jour...

Deux de mes quatre chats : Tzutzu et Titi.

Bref, je suis passé d'une vie entièrement libre, modifiable au premier coup de tête, à une vie dans laquelle chaque petit voyage doit être planifié à l'avance (il faut prévoir toute une logistique avec les voisins quand je m'en vais), et qui ne peut pas être changée aussi facilement (7 chiens et 4 chats dans une chambre d'hôtel ou un appartement, ce n'est pas l'idéal...).

Et ce qui s'est produit quand ma vie est devenue moins libre m'a étonné :

Bizarrement, le fait d'avoir moins de choix qu'avant m'a apporté un niveau de sérénité que je n'avais encore jamais eu. Parce que comme beaucoup de changements étaient devenus impossibles, alors je n'avais plus besoin d'y penser !

Et de fil en aiguille, je suis devenu plus posé, j'ai pu investir davantage d'énergie et de temps dans des projets à long terme, et acquérir une stabilité que je n'avais pas autrefois.

On n'a pas tous les mêmes choix à faire : certains ont du mal à choisir une routine, d'autres à choisir une carrière, une philosophie de vie, une méthode de méditation, un pays ou une ville où s'installer, ou une idée pour monter leur boîte...

Et ils en changent aussi vite que le vent tourne, parce qu'ils ont trop d'options.

Le web n'aide pas : il donne accès à tellement d'infos et de possibilités que la vraie difficulté, c'est rarement le manque d'accès aux ressources... Mais plutôt, l'OVERDOSE de ressources dans un océan d'informations.

Parfois ça peut donc faire du bien de limiter consciemment les choix possibles. Par exemple, en créant des systèmes qui évitent de devoir trop penser, pour pouvoir allouer davantage d'énergie cognitive à ce qui compte vraiment.

C'est paradoxal d'ailleurs, puisqu'il s'agit de devenir plus libre en limitant sa liberté...

Mais ça marche, parce qu'avoir moins de choix permet de se canaliser naturellement, de trouver des moyens ingénieux de faire au mieux avec ce qu'on a plutôt que de se perdre dans la quête du "setup parfait" (qui n'existe pas : c'est une quête illusoire...), et de vivre de façon plus apaisée.

Hier, j'ai lancé une formation différente (et plus abordable) que celles que je crée d'habitude.

Elle est différente parce qu'elle n'est pas prescriptive :

Mon but n'est pas de t'y proposer un système tout fait, mais plutôt d'y partager mes idées, découvertes et résultats d'expériences sur les systèmes qui peuvent rendre la vie plus belle, plus équilibrée et plus heureuse :

Le framework d'une vie réussie

Je vais t'y proposer de travailler sur chacun des cinq aspects d'une vie réussie :

1- La santé physique et mentale

2- Les relations sociales

3- La capacité à prendre du recul

4- La sécurité financière

5- Trouver un sens à sa vie pour faire face aux moments difficiles

C'est ici :

Le framework d'une vie réussie

Voici le brouillon manuscrit de cet e-mail :


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Jean Rivière.