Aller au contenu

Se sacrifier pour l'avenir ou profiter de la vie ?

Rappel : La formation "L'éducation financière qu'on aurait dû avoir à l'école" est disponible avec des conditions préférentielles jusqu'à 22h.

Est-ce qu'il vaut mieux se sacrifier pour assurer son avenir, ou bien vivre dans le présent et se faire plaisir ?

Sur le web, on voit deux approches opposées :

D'un côté, il y a tout le mouvement autour de la liberté financière anticipée (FIRE), qui propose de travailler dur et de se priver de beaucoup de choses pour pouvoir un jour vivre de ses rentes ou de ses placements.

Le message, c'est : "Souffre aujourd'hui pour pouvoir te faire plaisir demain".

Et puis, à l'autre extrême, on voit des gens qui dépensent tout et qui s'endettent encore en plus pour se faire plaisir, qui vivent au-dessus de leurs moyens et qui se rendent dépendants d'un mode de vie qui coûte très cher.

Leur message, c'est : "Fais-toi plaisir aujourd'hui, parce que demain sera un autre jour."

Mais quelle que soit la voie que l'on choisit, il y a un problème auquel on ne pense pas forcément au début :

Quand on suit un chemin, ce chemin lui-même finit par nous transformer, et on termine souvent son voyage en étant quelqu'un d'autre que celui qui était parti.

Par exemple, quand je me suis installé à la campagne, au début, je voulais juste changer de cadre. Je voulais voir du vert et vivre au grand air, mais je pensais payer des gens pour faire les tâches ingrates à ma place pendant que je m'occuperais de choses que je jugeais plus "nobles" : écrire, créer du contenu, lire, apprendre...

Mais plus le temps passait, et plus j'appréciais m'occuper de ma maison et de mon terrain, plus je trouvais du plaisir à faire des travaux, du débroussaillage...

Ça me sortait de ma tête, ça me ramenait au réel, et ça m'aidait à me sentir bien.

Et finalement, les trois années que j'ai passées dans cette ferme m'ont changé : je ne suis plus la même personne que celle que j'étais au début.

Mes projets d'avenir ne sont plus les mêmes non plus, parce que ce ne sont plus les mêmes choses qu'avant qui me rendent heureux.

Le problème, c'est qu'on se lance souvent dans une voie en pensant que tout se passera comme on le prévoit au début. Mais dans les faits, celui qui arrive à la fin d'un voyage n'est souvent plus le même que celui qui était parti :

Quelqu'un qui se sacrifie pendant dix ou vingt ans à travailler comme un fou, à économiser chaque centime, à se nourrir de pâtes et à se priver des plaisirs de la vie en pensant qu'il pourra profiter ensuite d'une retraite apaisée et détendue, c'est quelqu'un qui se fait des illusions :

Il ne faut pas croire qu'on puisse se priver de tout pendant aussi longtemps sans que ça nous change : dix ou vingt ans de travail acharné et de privations, ça rend tout sauf capable d'apprécier la détente et l'oisiveté...

C'est la raison pour laquelle ceux qui fournissent des efforts surhumains pour se construire une retraite anticipée finissent souvent dans la dépression et la perte de sens quand ils y arrivent : ils ne seront plus capables de se faire plaisir ni de profiter du moment présent, parce qu'ils auront passé toute une partie de leur vie à le désapprendre.

C'est vrai aussi quand on choisit le chemin inverse :

Vivre pour aujourd'hui, dépenser sans compter et se rendre dépendant d'un mode de vie qui coûte cher, ça rend le retour à une vie simple beaucoup plus difficile : plus on vit dans le luxe, moins on devient capable de se contenter de peu et plus le retour de bâton fera mal quand il n'y aura plus d'argent.

On fait la même erreur, d'ailleurs, quand on planifie sa retraite en s'imaginant qu'on aura à ce moment-là les mêmes besoins et les mêmes envies que celles qu'on a aujourd'hui :

La vérité, c'est que les années qui restent avant d'y arriver risquent de nous transformer, et on ne sera plus exactement la même personne à ce moment là.

Un parcours est TOUJOURS transformateur. On ne sort JAMAIS d'un mode de vie en étant la même personne que celle qui avait décidé de s'y lancer.

C'est la raison pour laquelle la meilleure façon de planifier son avenir, c'est de choisir sa voie non seulement en termes d'objectifs (parce que celui qui atteindra l'objectif ne sera plus le même que celui qui se l'était fixé), mais de la choisir d'abord en termes de TRANSFORMATION SOUHAITÉE.

Il s'agit donc de se poser les questions suivantes :

‐ "Quelle est la personne que je risque de devenir si je suis cette voie-là pendant dix ou vingt ans ?"

‐ "Est-ce que c'est vraiment ça que je veux devenir ?"

Parce que si on se demande juste : "Qu'est-ce que je veux obtenir ?", le risque est de ne plus en avoir besoin une fois qu'on l'aura, ou de ne plus savoir s'en servir parce qu'on aura changé.

Jusqu'à 22h, tu peux accéder à ma formation sur les finances personnelles avec des conditions spéciales :

L'éducation financière qu'on aurait dû avoir à l'école

On y aborde la préparation de la retraite, la construction d'une sécurité financière, le travail sur le rapport à l'argent, et beaucoup d'autres choses encore.

Au programme :

‐ Revoir ton rapport à l'argent, pour devenir capable d'épargner

‐ Établir un fonds de sécurité qui te protège des aléas de la vie

‐ La méthode minimaliste pour investir

‐ Diversifier tes placements de façon intelligente

‐ Les nouvelles façons d'investir, avec la TAA (Tactical Asset Allocation)

Si tu n'as pas encore accès à la formation, tu peux l'obtenir jusqu'à 22h avec un tarif avantageux :

L'éducation financière qu'on aurait dû avoir à l'école

Voici le brouillon manuscrit de cet e-mail :


✉️ Reçois mon conseil du jour par e-mail chaque matin : inscris-toi.

Jean Rivière.