Retrouver son focus quand on est sollicité de partout
Dans nos métiers, on a de plus en plus de choses à faire à chaque année qui passe et ce n’est pas près de s’améliorer, au contraire !
Chaque trimestre ou presque, on est confronté à des innovations et à des changements majeurs, auxquels il faut s’adapter rapidement. Et plus le temps passe, plus ce type de changements apparaissent de façon rapprochée.
Il y a de plus en plus d’opportunités aussi, c’est-à-dire de choses qu’on pourrait faire en plus, si on avait le temps ou l’énergie nécessaires… et que l’on culpabilise de ne pas pouvoir explorer parce qu’on a déjà des journées remplies à craquer.
En parallèle de tout ça, nos thématiques et nos marchés deviennent de plus en plus saturés. Il faut donc être sur tous les fronts en même temps, en ayant toujours plus de choses à faire simultanément.
C’est bien difficile de tenir ce rythme lorsqu’on travaille seul : à côté de nous, certains créateurs ont des équipes entières qui postent pour eux sur les réseaux sociaux, qui rédigent leurs mailings pour eux, qui montent leurs vidéos pour eux, qui gèrent leurs campagnes de pub…
Et quand on travaille en solo, qu’on est obligé de se battre sur tous ces fronts par soi-même, il est bien évident qu’au rythme où vont les choses aujourd’hui, il est bien difficile d’échapper à l’épuisement…
Le problème de fond, c’est qu’on doit accomplir quasi simultanément des tâches qui n’ont rien à voir les unes avec les autres, qui demandent chacune un type d’énergie différent et parfois même un état d’esprit opposé.
Par exemple, c’est bien difficile de créer des vidéos courtes engageantes et émotionnelles juste après avoir enregistré un contenu sérieux comme un module de formation.
C’est bien difficile aussi de faire de la technique web en plein milieu d’une journée consacrée à la prise de recul et à la recherche d’idées.
Et c’est bien difficile de faire du montage vidéo quand on vient de rédiger le chapitre d’un livre, ou bien une newsletter.
Ça crée de la fragmentation, ça nous électrocute le cerveau en nous faisant passer du coq à l’âne plusieurs fois par heure… et cette fragmentation génère des niveaux de stress et d’anxiété inouïs :
Image : à gauche, des fichiers fragmentés sur un disque dur. À droite, les même fichers défragmentés. Nos journées ressemblent souvent à l'image de gauche...
Cette fragmentation conduit aussi la plupart d’entre nous à devenir moyens en tout, mais vraiment bons en rien :
On devient des hommes-orchestre, qui font sonner une cymbale avec leur orteil droit tout en jouant de la flûte par le nez et en déclenchant une grosse caisse avec leur petit doigt.
Pourtant, là où on est le plus à même de se distinguer en tant qu’indépendant, c’est en tant que SPÉCIALISTE plutôt qu’en tant qu’homme-orchestre :
C’est en se spécialisant dans une seule chose, et en s’y consacrant pleinement, qu’on peut vraiment faire la différence face à des « usines à contenu » qui embauchent des équipes entières.
De la même manière qu’un magasin de quartier qui vend un peu de tout — des chips aux paquets de lessive en passant par le dentifrice — aura bien du mal à faire concurrence aux chaînes de supermarchés… un homme-orchestre est désarmé face aux créateurs-usines qui ont des équipes à leur service.
Par contre, un artisan ou un commerçant spécialisé, lui, n’a pas ce problème : il propose quelque chose de tellement précis que les hypermarchés, par nature, ne seront jamais capables de le concurrencer directement.
Il faut se rendre à l’évidence : vu le nombre de domaines dans lesquels on s’investit aujourd’hui (vidéos verticales, vidéos longues, formations, technique web, et j’en passe…) on ne sera JAMAIS bons en tout.
Si on refuse d’accepter cette vérité, alors on vivra dans le déni :
On passera sa carrière à courir après 15 lièvres à la fois, on continuera à s’épuiser pendant des années, et on n’arrivera même pas à créer quelque chose qui puisse se différencier du reste…
Mais si on accepte cette limitation et qu’on a le courage de laisser de côté toutes les choses après lesquelles courent la plupart d’entre nous pour se concentrer quasiment uniquement sur UN domaine, et en faire son domaine d’excellence, alors on a la possibilité de se distinguer de la masse. Et de réussir à le faire facilement.
Et c’est une approche qui demande moins d’efforts, parce que la fragmentation n’existe plus, et qu’on peut enfin travailler de façon apaisée tout en obtenant de meilleurs résultats :
Image : la même dépense d'énergie, fragmentée sur 12 projets... ou sur un seul. Extrait de l'excellent livre Essentialism de Greg McKeown.
Par contre, ce choix demande du courage : le courage de laisser de côté toutes ces choses qui, d’évidence, ne pourront jamais faire partie de notre domaine d’excellence, parce qu’elles ne correspondent pas à nos talents.
La spécialisation, c’est l’un des plus grands « secrets d’efficacité » qui soit. C’est une voie qui n’est pas très compliquée par rapport son alternative, mais elle demande du courage.
Elle demande aussi de pouvoir survivre à la monotonie. D’être capable de persévérer dans la voie qu’on a choisie, y compris lorsque ça pourra sembler répétitif ou ennuyeux.
Parce que si on se laisse aller au gré de ses humeurs, alors on n’ira pas bien loin : on se spécialisera d’abord dans X, puis dès que l’ennui pointera son nez on abandonnera pour se spécialiser dans Y, puis dans Z… et ainsi de suite.
C’est la raison pour laquelle il est tellement important d’installer une véritable PRATIQUE de création au long cours dans son organisation. Une pratique au long cours qui est compatible avec toutes nos humeurs, et qui est résistante à l’ennui.
Quand on construit une maison, on fait aussi en sorte qu’elle soit compatible avec toutes les saisons : son toit nous protégera de la pluie, l’ombre d’un arbre de la chaleur de l’été, le double vitrage du froid de l’hiver...
Une pratique de création bien conçue permet elle aussi de passer confortablement à travers toutes les humeurs auxquelles on sera confronté chaque jour de l'année. Et en particulier, l’ennui…
J’ai développé des entraînements et des mécanismes pour construire une pratique du type de façon concrète, et je les détaille dans la formation complète « L'Art de la Performance Tranquille ».
Ils permettent de progresser graduellement jusqu’à la construction d’une pratique quotidienne solide, compatible avec toutes les humeurs, ce qui est indispensable si on veut éviter de baisser les bras dès que l’ennui pointe son nez.
C’est ce levier qui manque à beaucoup d’entrepreneurs et de créateurs, et qui les empêche de se spécialiser :
Ils sont donc condamnés à passer leur carrière à passer du coq à l’âne et à s’électrocuter le cerveau dans un combat dans lequel ils affrontent à armes inégales des concurrents qui disposent d’équipes entières.
Pour qu’ils puissent s’en sortir, il faudrait qu’ils se spécialisent. C’est la seule voie qui peut leur permettre d’avancer vers l’excellence s’ils travaillent en solo.
Mais ils ne peuvent pas choisir cette voie, parce qu’elle demande de savoir affronter l’ennui et la monotonie, ce qui est de plus en plus difficile aujourd’hui étant donné le niveau de stimulations auquel on est confronté au quotidien…
Heureusement ça s’apprend ! Et on n’a pas besoin de forcer les résistances. Au contraire : il s’agit d’abord de les ACCEPTER, puis de construire une pratique compatible, de la même façon qu’une maison équipée d’un toit est compatible avec les pluies de l'automne…
Je détaille cette façon de procéder aux modules suivant de la formation complète « L'Art de la Performance Tranquille » :
L'art de la création profonde : une routine compatible avec toutes les humeurs
Module 2 de la formation L'Art de la Performance Tranquille
(Module vidéo de 39 minutes)
Apprends à structurer tes séances de création autour d'étapes clés : d'abord l'apaisement de l'esprit, puis l'échauffement par l'écriture libre, puis la préparation intuitive, suivie de la période de création pure.
Tu vas apprendre à construire une pratique de création quotidienne, durable et apaisée, compatible avec toutes les humeurs, qui permet de donner le meilleur de toi-même de façon extrêmement régulière.
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Restaurer l'équilibre entre création et exploration
Module 4 de la formation L'Art de la Performance Tranquille
(Module vidéo de 22 minutes)
Même si tu dois faire beaucoup de recherches, d'essais et d'explorations de nouvelles pistes, ta pratique de création quotidienne doit rester ta priorité. Tu vas découvrir des techniques pour te libérer de la tentation de foncer tête baissée dans toutes les opportunités ou idées d'exploration qui se présentent à toi :
Apprends à intégrer des temps d'exploration à ton emploi du temps de façon mesurée, en utilisant des règles et des mécanismes précis, pour qu'ils n'empiètent pas sur ta routine de création.
Je te donne aussi un framework de journée équilibrée, avec des suggestions de combinaisons pour intégrer sainement ces temps d'exploration.
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Sortir de la spirale toxique des statistiques et des objectifs
Module 5 de la formation L'Art de la Performance Tranquille
(Module vidéo de 42 minutes)
Transforme ta vie et ton activité en un laboratoire :
Formule des hypothèses, teste-les sur des durées définies puis tire des enseignements des résultats, sans que les échecs ne puissent impacter tes émotions.
Libère-toi aussi du rapport malsain aux statistiques : apprends à travailler par cycles en améliorant tes méthodologies à chaque itération et à développer ta capacité de jugement de façon naturelle, pour progresser de façon sereine et apaisée.
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L'apprentissage profond : assimiler sans se laisser submerger
Module 6 de la formation L'Art de la Performance Tranquille
(Module vidéo de 31 minutes)
Finie la consultation frénétique de contenus superficiels et l'apprentissage de surface, finis les listes de "choses à lire" interminables, finie l'accumulation de notes sur lesquelles on ne revient jamais, et l'overdose d'informations.
Voici une approche intentionnelle et ciblée de l'apprentissage : ce que tu apprends ne rentre plus par une oreille pour sortir aussitôt par l'autre : tu assimiles en profondeur, tu progresses de façon concrète, et tu ne te laisses plus submerger.
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