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Quelle voie choisir ?

Quelle voie choisir quand on veut vivre du web ?

Faut-il écrire ? Faire des vidéos ? Se spécialiser sur tel réseau social ? Proposer du coaching ou bien des formations ?

Certaines de ces voies semblent fonctionner sur le papier, et on essaye un peu partout de nous le prouver en nous montrant des exemples de personnes qui ont atteint des résultats spectaculaires.

Alors comment se décider ?

Quand j'étais à l'école, je détestais les maths. C'était la matière dans laquelle je collectionnais les 6/20, les 7/20 et les quasi-insultes du prof écrites à l'encre rouge sur mes copies.

Je n'ai jamais aimé les chiffres, et je n'arrivais pas à fournir les efforts nécessaires pour comprendre comment ils fonctionnaient. Le fait que mon prof de maths était un tyran colérique n'arrangeait rien à l'affaire : il m'effrayait tout autant que la matière qu'il enseignait.

Par contre, quand il s'agissait de littérature, d'Histoire ou de philosophie, j'étais dans mon élément : rédiger une dissertation, c'était un plaisir. J'en redemandais.

Je finissais souvent un devoir surveillé qui aurait dû prendre deux heures en une trentaine de minutes, puis je rendais ma copie au surveillant qui me regardait d'un œil condamnateur (il pensait que je n'étais pas sérieux et que je lui tendais un torchon bâclé) mais je recevais pourtant de bonnes notes presque à chaque fois (j'ai rarement été le premier de la classe, mais souvent le deuxième ou troisième).

Peu importe les notes que j'obtenais d'ailleurs : elles me préoccupaient peu. J'aimais les lettres, l'Histoire et la philosophie. Et j'aimais aussi écrire.

J'aurais pu rédiger des dissertations juste pour le plaisir. Je m'amusais souvent d'ailleurs à préparer des plans pour des devoirs qui n'existaient pas, j'écrivais pendant mon temps libre sur un cahier, et je trouvais beaucoup de plaisir à jouer avec des idées.

Bref, j'aimais ça, et le fait qu'il y ait une note ou non derrière m'importait peu.

Mais avec les maths, c'était autre chose : si j'avais voulu suivre un cursus scientifique, j'aurais dû lutter contre ma propre nature et fournir des efforts surhumains.

Et si, malgré ces efforts, je n'obtenais toujours que des notes pitoyables, alors j'aurais vraiment eu l'impression d'avoir gâché à la fois mon énergie et mon temps.

Il n'y a rien de pire que de se forcer à faire quelque chose qu'on n'aime pas en visant un résultat concret, puis d'échouer lamentablement. Parce qu'on perd sur les deux tableaux : le travail a été une corvée, et les résultats ont été décevants.

Alors que quand on aime ce qu'on fait, même quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, on n'a pas le sentiment d'avoir complètement perdu son temps pour autant : on a pris du plaisir, on a passé un bon moment, et on a donc déjà obtenu une partie de la satisfaction escomptée.

Les entrepreneurs que je connais et qui ont réussi font tous partie de la deuxième catégorie : ils aiment leur travail.

Que les résultats soient au rendez-vous ou pas, que tel projet ait échoué ou donné des fruits, que tel produit ait fait un carton ou ait été un échec total, dans les deux cas, ils se sont amusés.

Souvent d'ailleurs, ils auraient même fait le même genre de choses s'ils n'avaient rien à y gagner : la preuve, c'est que beaucoup d'entrepreneurs montent aussi des projets pendant leur temps libre, et quand ils atteignent l'âge de la retraite, ils continuent souvent à le faire dans le cadre associatif.

Et c'est justement parce qu'ils aiment leur travail qu'ils arrivent à durer et à persévérer quand les vents sont contraires.

C'est justement parce qu'ils aiment leur travail qu'ils arrivent à fournir plus d'efforts que les autres, parce que ce qui est un jeu pour eux serait une corvée pour beaucoup d'autres.

C'est la raison pour laquelle on ne devrait jamais choisir un modèle de business uniquement parce qu'il fait sens financièrement sur le papier :

Ça reviendrait, pour moi, à choisir un cursus scientifique pour la seule raison que -sur le papier- ça permet de gagner plus d'argent, alors que j'aime écrire et m'amuser à combiner des idées...

Parce qu'un business, c'est avant tout un mode de vie : le mot vient de "busy", qui veut dire "occupé".

Un business, c'est donc la façon dont on choisit d'occuper ses journées. Et une vie, ce n'est pas autre chose qu'une succession de journées.

Choisir un business revient donc à choisir un mode de vie, et il y a forcément des modes de vie qui ne sont pas compatibles avec nos envies, et d'autres qu'on aurait pu choisir juste par plaisir, même s'il n'y avait rien à y gagner.

Comment est-ce que tu te sentirais si tu devais passer les dix prochaines années à te forcer et à lutter contre toi-même, sans jamais obtenir les résultats escomptés ?

Tu serais doublement déçu, et tu aurais l'impression d'avoir gâché dix ans.

Mais si tu choisissais une voie qui donne une dimension positive à tes journées, qui te permet de mieux vivre, que les résultats arrivent ou non... alors tu n'aurais plus rien à perdre.

Et comme il faut bien parler de résultats, est-ce que tu penses sincèrement que tu auras plus de chances de persévérer quand les choses deviendront difficiles, d'être capable de redoubler d'efforts après une suite de projets décevants, de faire face aux vents et aux marées qui font partie de l'aventure entrepreneuriale... si tu choisis une voie qui ressemble déjà pour toi à une corvée avant même que tu aies commencé ?

Ou bien est-ce que tu penses au contraire que tes chances de succès dépendent bien davantage du fait de choisir une voie qui t'apporte du plaisir, comme les lettres pour moi, plutôt qu'une autre comme les maths, dans laquelle tu serais obligé de serrer les dents et te forcer ?

Mon conseil, c'est de choisir la voie qui t'apporte le plus de satisfaction, avec ou sans résultats. La voie que tu choisirais si tu devais travailler sans être payé.

Parce que, paradoxalement, c'est précisément celle dans laquelle tu as le PLUS de chances d'être le mieux payé...

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Jean Rivière.