Ordonner le chaos

Note : Je viens de lancer la formation "L'École de la réalisation de projets". Si tu as du mal à accomplir tes objectifs, n'hésite pas à lire la page qui détaille mon approche : le programme est disponible avec des conditions spéciales pendant quelques jours.
L'un des symptômes de l'anxiété, c'est l'obsession pour ordonner le chaos :
Les gens anxieux aiment créer des systèmes, classer les choses...
Parce que quand on est anxieux, notre ennemi c'est l'imprévu. C'est tout ce qui échappe à notre contrôle, à notre capacité à planifier, à prévoir, à comprendre, à calculer à l'avance...
Et c'est la raison pour laquelle on cherche souvent la "méthode miracle" dans des systèmes complexes. Parce que tout ce qui donne l'illusion d'avoir retrouvé le contrôle sur les choses nous rassure instantanément.
Par exemple, ceux qui sont anxieux à cause du volume d'infos auxquels ils sont confrontés essayent de trouver la paix en déployant des systèmes de gestion de notes complexes avec des taxonomies ou des méthodes de classement ultra sophistiquées :

Image : un système de "Personal Knowledge Management" (= notes) complexe (source).
Et les entrepreneurs qui sont anxieux se lancent parfois dans la mise en place de tunnels de vente complexes en 52 étapes ou plus... souvent avant même d'avoir testé leur idée :

Image : un tunnel de vente complexe (c'est le moins qu'on puisse dire...).
La vérité, c'est qu'on se réfugie dans la complexité parce qu'un système complexe qu'on maîtrise nous rassure. Il nous donne l'illusion d'avoir dominé le chaos. Il nous donne le sentiment d'en finir avec l'incertitude et avec l'impossibilité de savoir ce qui va se passer à l'avenir.
Mais souvent, ces systèmes ne sont que des leurres : par exemple, les méthodes de gestion de notes sophistiquées font des gens de bons archivistes... mais pas forcément de bons créatifs.
Parce que dès qu'on a accumulé beaucoup de notes dans un système de type, on devient paralysé quand le moment est venu de passer à l'action : on a trop d'idées, souvent contradictoires, et on ne sait plus par où commencer !
C'est pareil pour les tunnels de vente sophistiqués : ils écartent souvent les entrepreneurs qui les utilisent de la compréhension des vraies douleurs et des besoins profonds de leurs clients...
Et c'est vrai aussi pour les systèmes de gestion de projets !
On a tendance à être attirés par les méthodes compliquées qui font sens sur le plan théorique et qui ont tendance à nous rassurer parce qu'elles nous donnent une illusion d'ORDRE et de CONTRÔLE.
Mais quand on gère un projet, notre plus grand adversaire, ce n'est pas notre calendrier, ni la façon dont on structure notre todo list.
Notre plus grand adversaire, c'est notre PSYCHOLOGIE : c'est elle qui nous amène à procrastiner, c'est elle qui nous pousse trop souvent à nous auto-saboter.
C'est aussi elle qui nous fait douter de nous-mêmes et nous pousse à parfois abandonner, même quand on avait un plan d'action réglé parfaitement à l'avance.
Beaucoup d'entre nous ont tendance à chercher des systèmes complexes qui les rassurent, qui leur donnent le sentiment d'avoir enfin retrouvé le contrôle sur les choses.
Mais il faut faire attention avec ça parce que c'est souvent le symptôme d'un problème beaucoup plus profond, qui est la difficulté à accepter l'incertitude, à l'intégrer, et à "danser avec elle".
La créativité, la vraie, on ne la déclenchera pas si on s'enferme dans un système complexe et rigide en refusant d'en sortir. Parce qu'elle demande de coexister avec le chaos, et de savoir s'amuser avec lui.
Oui, les bons systèmes sont utiles (et même très utiles...), mais c'est toujours mieux quand ils sont simples, et quand on ne les utilise pas comme des cache-misère qui servent à se donner l'illusion d'avoir enfin repris le contrôle sur tout...
Parce que la vérité, c'est qu'on ne pourra jamais tout contrôler.
Et si on veut pouvoir rester créatif, si on veut pouvoir continuer à être surpris et émerveillé par la vie, si on veut continuer à apprendre, à découvrir et à grandir...
C'est même NÉCESSAIRE qu'une bonne partie des choses ne soit pas ordonnée, et qu'elle échappe à notre contrôle direct !
On voit souvent cette obsession du contrôle chez ceux qui ont du mal à concrétiser leurs projets :
Ils accumulent les systèmes compliqués, les todo lists sophistiquées, les plannings détaillés... sans jamais vraiment pouvoir passer à l'action.
J'en parle sur cette page en détail :
C'est la toute dernière formation que j'ai créée, et elle va à contre-courant de tout ce qu'on nous a appris sur la réalisation de projets. Elle propose une approche qui ne demande pas de devenir "plus discipliné" ni "plus motivé".
Tout est parti d'une prise de conscience : on passe trop souvent notre temps à lutter contre notre nature profonde, à essayer de se forcer à être plus efficace, plus organisé, plus "parfait".
Mais et si la solution était justement d'arrêter de lutter ? D'arrêter de vouloir tout contrôler ?
J'ai développé une méthode qui transforme la réalisation de projets en quelque chose de naturel et agréable. Une approche qui :
‐ Te libère du besoin obsessionnel de tout contrôler
‐ Transforme la procrastination en action fluide
‐ Rend le passage à l'action plus facile que l'inaction
‐ Te permet d'avancer sans avoir à te forcer
‐ Préserve ton énergie créative
‐ Préserve le plaisir que tu prends en construisant et en créant.
Cette formation vient tout juste d'ouvrir ses portes, avec des conditions spéciales pendant quelques jours.
Si tu veux découvrir une approche différente, plus naturelle et plus épanouissante de la réalisation de projets, c'est ici :
L'École de la réalisation de projets
Voici le brouillon manuscrit de cet e-mail :

✉️ Reçois mon conseil du jour par e-mail chaque matin : inscris-toi.
