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Le travail biphasique : en finir avec la gestion du temps

Si tu as déjà essayé des méthodes de gestion du temps, tu as dû le remarquer : aucune d’entre elles ne fonctionne vraiment.

La gestion du temps est d'ailleurs un principe qui est complètement décorrélé de la réalité, qui n’a aucune base logique, et qui — même s’il peut parfois faire joli sur le papier — est absolument inapplicable de façon concrète.

Image : la gestion du temps poussée à l'extrême... ou comment se transformer en robot, en ignorant ses humeurs et ses niveaux d'énergie.

Pourquoi ?

D’abord parce que savoir gérer son temps, ça n’est jamais un problème essentiel. Il nous est tous arrivé, par exemple, d’avoir tout le temps qu’il faut pour effectuer une tâche — ou d'avoir bloqué toute une matinée pour s’y consacrer — puis de ne pas réussir à nous y mettre.

Savoir gérer ses niveaux d’énergie, avoir un système qui permette de persévérer quelle que soit l’humeur du moment, ce sont des choses qui passent bien avant la gestion du temps, en ordre de priorité.

Mais il y a aussi autre chose :

Beaucoup des tâches qu’on doit effectuer sont absolument pas quantifiables en temps. Il nous est absolument impossible de savoir à l’avance la durée qui est nécessaire pour pouvoir les finaliser.

C’est le cas de beaucoup de tâches techniques, administratives, mais aussi de celles liées à la recherche d’idées, au développement de nouvelles méthodologies, à la formation…

On ne peut jamais savoir combien de temps ces tâches-là nous demanderont, puisqu’au moment où on les planifie, on ne sait pas encore ce qu’on va trouver en se formant, ce qu’on va découvrir en faisant des recherches, ou combien de tests il nous faudra effectuer jusqu’à trouver une approche qui fonctionne pour résoudre tel ou tel problème…

Le fait que les tâches comme celles-ci ne soient pas quantifiables en temps engendre donc un « effet yoyo » dans notre emploi du temps.

Et souvent, elles empiètent sur notre vie personnelle, parce qu’on n’avait pas pu prévoir qu’elles allaient durer autant.

Plus notre activité comporte de tâches de cette nature, plus on devient imprévisible pour notre entourage, qui a de plus en plus le sentiment qu’il ne peut pas compter sur nous, parce qu’on ne peut pas se tenir à un horaire ou qu’on est toujours pressé ou en retard.

La vérité, c’est que lorsqu’on a beaucoup de tâches de ce type dans son emploi du temps, on en vient souvent au point où on ne peut même plus compter sur nous-mêmes. On se promet des choses comme :

« Je vais maintenir une régularité sans faille dans ma pratique de création de contenu. »

ou :

« Je vais terminer l’enregistrement de ma formation cette semaine. »

Mais on n’y arrive pas, parce qu’il y a toujours ces tâches et ces projets à côté qui ne sont pas quantifiables en temps qui empiètent sur tout ce qu’on avait planifié, et qui nous empêchent de maintenir une cadence régulière en quoi que ce soit.

C’est difficile d’échapper à ce problème quand on est créateur ou entrepreneur : la nature même de nos métiers fait qu’une grande partie de nos journées est souvent consacrée à ce type de tâches.

La solution que j’ai développée pour venir à bout de ce problème, et que j’enseigne dans la formation complète « L'Art de la Performance Tranquille », c’est ce que j’appelle le TRAVAIL BIPHASIQUE.

Cette approche consiste à séparer :

1— D’un côté, toutes les tâches que l’on souhaite effectuer de façon régulière, et qui sont, elles, quantifiables en temps (par exemple : enregistrer une vidéo chaque semaine, rédiger un texte comme celui-ci chaque jour, etc.)

Ces tâches doivent correspondre à des critères précis : elles ne doivent pas demander de faire de recherches au moment où l'on crée, elles doivent être standardisées (on doit pouvoir utiliser la même méthode ou le même processus à chaque fois), elles doivent être adaptées pour être rendues compatibles avec toutes les humeurs, etc.

2— De l’autre côté, toutes les tâches qui ne correspondent PAS à ces critères, c’est-à-dire, principalement, celles qui ne sont pas régulières, qui ne sont pas quantifiables en temps, et qui comportent une grande partie d’imprévisibilité.

Et on aborde chacun de ces deux groupes de tâches de façon entièrement SÉPARÉE, en appliquant des règles complètement différentes, comme si on exerçait DEUX MÉTIERS dans des domaines que tout oppose.

Imagine qu’au lieu d’avoir un métier, tu en aies deux : le matin, tu travailles dans une boulangerie à pétrir du pain, et l’après-midi, tu travailles comme ingénieur dans un bureau.

Ton état d’esprit, ton environnement de travail, les règles que tu te fixes, tes méthodologies et ton rapport au travail seraient complètement différents le matin et l’après-midi.

Quand on travaille de manière biphasique, on fait exactement la même chose, mais dans le cadre de la même activité.

En d’autres termes, on a une activité, mais deux métiers :

D'un côté, les tâches régulières sont effectuées en suivant un processus optimisé aux petits oignons, qu’on aura rendu compatible avec toutes les humeurs possibles et imaginables :

Pour ces taches là, on ne se fixe pas de durée de travail fixe, mais juste un horaire de début. Et on les effectue TOUJOURS en premier (c’est-à-dire le matin), pour ne pas que les tâches non quantifiables en temps viennent empiéter et menacer la réalisation de ces tâches régulières.

De l'autre côté, les tâches non quantifiables en temps, elles, sont effectuées dans un contexte complètement différent, et en appliquant des règles opposées :

Cette fois-ci, on choisit une durée fixe (un nombre d’heures par jour), et on choisit sur sa liste les tâches que l’on va effectuer aujourd’hui, comme on choisirait un plat sur le menu d’un restaurant. Et quand cette durée est écoulée, on s’arrête et on continuera à la prochaine séance.

De cette façon, on a la capacité de maintenir une régularité de fer sur ses tâches régulières, celles qui sont les piliers de notre activité.

Mais on avance aussi régulièrement sur nos projets qui ne sont pas quantifiables en temps, sans pour autant que ça engendre un « effet yoyo » dans son emploi du temps, et sans risque d’empiétement sur les tâches qui doivent rester habituelles, et qui constituent le coeur de notre pratique de création.

Ces deux blocs de travail sont interconnectés : chacun des deux nourrit l’autre. Les informations que l’on découvre en effectuant des travaux de recherche, par exemple, nourrissent le contenu que l’on va créer de façon régulière. Et les problèmes rencontrés dans notre travail régulier donnent lieu à des recherches que l’on fera dans le deuxième bloc, pour trouver des moyens d’améliorer sa routine.

Dans la formation complète « L'Art de la Performance Tranquille », je détaille tous les mécanismes, astuces, tableaux et systèmes que j’ai mis en place pour appliquer cette approche du travail.

On crée ensemble un écosystème, dans lequel chacune des parties nourrit toutes les autres :

Le but, c’est de pouvoir retrouver la sérénité dans sa pratique de création, tout en maintenant une régularité de fer sans devoir se forcer, et sans négliger sa formation personnelle, les temps de repos, de prise de recul et de maturation d’idées, les tests et les expériences.

J’enseigne cette approche aux modules suivants de la formation complète « L'Art de la Performance Tranquille » :


Restaurer l'équilibre entre création et exploration

Module 4 de la formation L'Art de la Performance Tranquille 
(Module vidéo de 22 minutes)

Même si tu dois faire beaucoup de recherches, d'essais et d'explorations de nouvelles pistes, ta pratique de création quotidienne doit rester ta priorité. Tu vas découvrir des techniques pour te libérer de la tentation de foncer tête baissée dans toutes les opportunités ou idées d'exploration qui se présentent à toi :
Apprends à intégrer des temps d'exploration à ton emploi du temps de façon mesurée, en utilisant des règles et des mécanismes précis, pour qu'ils n'empiètent pas sur ta routine de création.
Je te donne aussi un framework de journée équilibrée, avec des suggestions de combinaisons pour intégrer sainement ces temps d'exploration.
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L'art de la création profonde : une routine compatible avec toutes les humeurs

Module 2 de la formation L'Art de la Performance Tranquille 
(Module vidéo de 39 minutes)

Apprends à structurer tes séances de création autour d'étapes clés : d'abord l'apaisement de l'esprit, puis l'échauffement par l'écriture libre, puis la préparation intuitive, suivie de la période de création pure.
Tu vas apprendre à construire une pratique de création quotidienne, durable et apaisée, compatible avec toutes les humeurs, qui permet de donner le meilleur de toi-même de façon extrêmement régulière.
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L'apprentissage profond : assimiler sans se laisser submerger

Module 6 de la formation L'Art de la Performance Tranquille 
(Module vidéo de 31 minutes)

Finie la consultation frénétique de contenus superficiels et l'apprentissage de surface, finis les listes de "choses à lire" interminables, finie l'accumulation de notes sur lesquelles on ne revient jamais, et l'overdose d'informations.
Voici une approche intentionnelle et ciblée de l'apprentissage : ce que tu apprends ne rentre plus par une oreille pour sortir aussitôt par l'autre : tu assimiles en profondeur, tu progresses de façon concrète, et tu ne te laisses plus submerger.
​Voir le détail du programme