Le problème des réseaux sociaux
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Quand j'ai démarré sur le web, il n'y avait pas encore de réseaux sociaux : le contenu que l'on consommait se trouvait sur des blogs.
La plupart des articles étaient beaucoup plus longs, beaucoup plus fouillés et beaucoup plus profonds que ce qu'on peut voir de nos jours dans un reel ou dans un post. Et à cette époque, je n'avais quasiment jamais de blocage créatif, tout simplement parce que je nourrissais mon esprit de contenus de qualité.
Puis, quand les blogs ont commencé à disparaître (ou plus précisément : quand ils ont été peu à peu remplacés par des sites remplis d'articles insipides optimisés pour le SEO), je me suis tourné davantage vers les livres. C'est à cette époque-là que je suis devenu un grand lecteur : ma tête foisonnait toujours d'idées, je n'avais presque jamais de difficultés à créer.
Mais pendant la période Covid, je me suis mis à passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. D'abord pour voir ce que les gens pensaient de ce qui se passait dans le monde... Et puis, de fil en aiguille, c'est devenu une habitude qui s'est mise à empiéter de plus en plus sur le temps que je dédiais auparavant à la lecture de livres.
C'est aussi à cette période que j'ai vécu mes plus grands blocages créatifs : bien des matins, je me suis retrouvé complètement paralysé devant une page blanche, incapable de décider d'un sujet, incapable d'écrire un paragraphe, incapable de trouver des idées nouvelles.
J'étais la même personne qu'avant, pourtant, avec les mêmes capacités intellectuelles et créatives : je n'avais pas eu d'AVC, je ne me réveillais pas d'un coma, je n'avais pas subi de lobotomie...
Mais pourtant, il fallait bien constater que quelque chose s'était perdu : malgré toute ma bonne volonté, je n'arrivais plus à créer comme avant.
Et c'est là que je me suis souvenu d'un livre que j'avais lu en 2013, qui s'appelle The Information Diet.
Dans ce livre, il y a du bon et du moins bon. Il y a aussi beaucoup de prises de positions politiques.
Mais il y a UNE chose dont je me suis souvenu à ce moment-là, et qu'on peut comprendre dès la lecture de son titre :
La consommation d'information est à l'esprit ce que la consommation de nourriture est au corps.
En d'autres termes :
Nourris-toi de chips et de Mars glacés uniquement, et tu auras bien du mal à devenir un athlète.
Nourris-toi de réseaux sociaux uniquement, et tu auras bien du mal à créer des contenus profonds.
Le but d'un régime équilibré, c'est précisément de réduire la part des aliments ultra-caloriques et faciles à consommer... et d'augmenter celles des protéines, des vitamines et autres nutriments essentiels, qui sont typiquement MOINS FACILES à consommer (il faut sortir une assiette et des couverts, souvent cuire quelque chose... alors que pour s'enfiler un Mars ou une tablette de chocolat, il n'y a qu'à ouvrir le paquet et tout engloutir sans même qu'il soit nécessaire de prendre le temps de s'asseoir).
En matière d'information, c'est la même chose :
Il y a les contenus faciles à consommer (il suffit de scroller, même en marchant ou depuis les WC) et ultra-caloriques (ils apportent une stimulation émotionnelle intense, mais très courte en durée, et il faut donc toujours en consulter davantage pour espérer pouvoir se sentir "rassasié"...).
De l'autre côté, il y a les contenus-protéines, plus difficiles à consommer (il faut prendre le temps de s'installer au calme pour pouvoir lire, s'assurer qu'on ne sera pas dérangé...) et plus solides (ils donnent la sensation de s'être bien nourri, d'avoir vraiment avancé sur la compréhension d'un sujet, d'avoir vécu une expérience intellectuelle transformatrice...).
Bref, j'ai donc décidé à ce moment là de revenir à une "alimentation" saine. Ça n'a pas été facile, et je suis passé par plusieurs rechutes.
Mais je suis peu à peu revenu aux livres, et hormis certaines périodes pendant lesquelles la tentation est revenue (par exemple : au moment des élections américaines), j'ai pu continuer à nourrir sainement mon esprit.
(D'ailleurs, tout le problème, c'est de tenir dans les moments d'instabilité politique : quand le monde change très vite, quand un événement d'actualité majeur se produit, on est souvent tenté d'aller voir sur les réseaux ce que les gens en pensent... et le risque, c'est de se laisser happer puis d'y rester ensuite...).
Ce qui m'aide aujourd'hui pour éviter de retomber dans l'engrenage des contenus fast-food, c'est de me souvenir qu'on DEVIENT le contenu que l'on consomme :
‐ Si tu ne vois que des contenus remplis d'aigreur, tu vas devenir aigri.
‐ Si tu ne vois que des contenus qui bougent très vite, qui passent du coq à l'âne toutes les deux secondes avec un zoom, un dézoom avec un effet sonore entre chaque phrase, tu vas devenir incapable de te concentrer de façon profonde.
‐ Si tu ne vois que des contenus polarisants, tu vas devenir colérique.
‐ Si tu ne vois que des contenus qui font peur (sur l'état du monde, sur la politique ou sur autre chose), tu vas devenir quelqu'un d'anxieux.
‐ Si tu ne vois que des contenus "dessert", ultra-caloriques, sans vraie substance et faciles à consommer, tu vas devenir incapable de penser de manière profonde.
Il faut comprendre aussi que pour un créatif, une grande partie du travail se fait en AMONT : en décidant des contenus avec lesquels on nourrit son esprit. C'est pareil pour un jardinier : une grande partie de son travail, c'est de choisir le bon terreau pour ses plantes...
Mais tout le problème, c'est que sur les réseaux sociaux, ce sont les plateformes qui font ce choix pour nous.
Et c'est la raison pour laquelle c'est tellement important de faire en sorte que la plupart des contenus que l'on consomme n'aient pas été choisis par un algorithme.
Sinon, on se retrouvera dans une situation où les sucres auront pris la place de tout le reste sur ce schéma :

Si on parlait juste d'alimentation, l'erreur sauterait aux yeux. Mais quand on parle de nourritures de l'esprit, elle semble peut-être moins évidente et on peut vite se retrouver à inverser les choses et à se faire du mal.
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