Le premier de la classe

Le premier de la classe, c’est un type de créateur qu’on croise souvent sur le web.
C’est un entrepreneur consciencieux, qui se donne à fond pour créer quelque chose qui fait pro. C’est quelqu’un qui fait du travail chiadé. Et qui y met beaucoup d’efforts.
Le problème, c’est qu’en faisant ça, il anesthésie sa personnalité, sa créativité, son humanité… et qu’en conséquence, personne n’arrive jamais à accrocher avec ce qu’il publie.
Alors comme il n’a pas de résultats, il se donne encore plus à fond, il peaufine et peaufine encore… en espérant que ça puisse enfin décoller… Mais ça ne marche jamais.
Plus il s’enfonce dans le professionnalisme et plus son contenu devient fade, ennuyeux, remplaçable…
C’est un cercle vicieux. À mesure qu’il polit les angles, à mesure qu’il purge son travail de tout ce qui pourrait laisser soupçonner qu’un humain l’a créé, il s’enfonce et s’enfonce encore dans la banalité.
Pourtant, il est convaincu que la seule raison pour laquelle il n’obtient pas les résultats qu’il veut, c’est que ses créations ne sont pas encore assez propres, pas encore assez policés, pas encore assez grises, pas encore assez professionnelles.
Le premier de la classe, c’est quelqu’un qui croit que pour réussir, il doit asperger du désherbant sur son âme, sur ses émotions, sur sa vulnérabilité, sur son humour même, et sur tout ce qui fait son carractère.
C’est souvent quelqu’un qui a du talent, et tout ce qu’il faut pour réussir. Ce qui le bloque, c’est juste une croyance : celle selon laquelle le professionnalisme aurait plus de valeur que l’humanité. Pour lui, les émotions, les sourires, l’humour, la vulnérabilité, l’intuition, la créativité... ce sont des choses sales, qu’il faut cacher sous le tapis.
À ces gens-là, je conseillerais d’arrêter de se former pendant un temps.
Et de se mettre à lire des romans au lieu d’ouvrages théoriques. À développer leur empathie en aidant des gens qui souffrent, dans une association ou ailleurs. À raconter des blagues. À s’exercer à parler d’eux, de ce qui les blesse, de ce qui les émeut, de ce qui les touche. Et à écrire des textes drôles ou tristes, mais remplis d’émotion, qu’ils n’ont pas besoin de publier mais qu’ils peuvent garder pour eux, pour s’entraîner et commencer à se débloquer.
C’est ça, le seul programme qu’ils ont besoin de suivre pour réussir à décoller. Le tout, c’est de pouvoir leur faire comprendre… Et ça, c’est tout un projet !
Autre chose :
Je suis en vacances en ce moment, et c'est l'occasion de remettre à l'honneur les manuels que j'ai rédigé l'année dernière, et qui sont disponibles ici.
Par exemple, le Manuel des modes de vie originaux est un guide que j'ai écrit pour apprendre à se construire une vie sur mesure :
J’ai vécu dans un chalet en Transylvanie, j’ai construit une maison en bois au Cambodge, j’ai rénové deux fermes en Europe de l’Est, j’ai fait un tour du monde d’un an et demi, j’ai monté un bar en Thaïlande à 200 m de la plage...
Dans ce manuel, je partage ce que j’ai découvert au fil de ces expériences, pour que tu puisses te créer, toi aussi, un mode de vie à ta propre mesure.
Son objectif, c’est de fournir les méthodes, stratégies et astuces que j’ai découvertes et inventées au fil de toutes ces années d’aventures.
Ce qui a été difficile pour moi n’a pas besoin de l’être pour toi : tu vas pouvoir apprendre de mes expériences.
Le manuel est destiné à tous ceux qui rêvent d’une vie choisie, à tous ceux qui se sentent limités par leur milieu d’origine et leur environnement actuel, à tous ceux qui ont soif de liberté et qui se sentent appelés à vivre une vie « grandeur nature » :
Le Manuel des modes de vie originaux
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