L'âge des grosses audiences est terminé

Note : hier, j'ai lancé la formation Gagner sa vie avec 50 fans : une activité viable avec une audience microscopique. Des conditions spéciales sont disponibles pendant quelques jours.
Tout le monde ou presque donne le même conseil à ceux qui se lancent sur le web :
"Il faut faire grandir ton audience de façon massive, devenir un "gros", réussir à faire ta place parmi ceux qui font le plus de vues..."
Alors que c'est aujourd'hui la voie qui offre le moins de chances de succès, parce qu'un marché fonctionne toujours en quatre phases :
Émergence -> Croissance -> Maturité -> Concentration.
Sur le web, on en est à la phase "concentration", celle où il est devenu aussi difficile de devenir un créateur à grosse audience que ça l'est de réussir en lançant aujourd'hui un site d'e-commerce qui puisse rivaliser avec Amazon, ou un moteur de recherche qui puisse sérieusement concurrencer Google.
La phase d'émergence, c'était 2005-2012 :
Il y avait très peu de créateurs, et les possibilités étaient quasiment infinies. N'importe qui ou presque pouvait percer facilement juste en publiant quelques contenus un minimum intéressants.
De 2012 à 2018 c'était la phase de croissance :
C'était encore possible de tirer son épingle du jeu juste en proposant des contenus de qualité. Pendant cette période, Instagram a décollé et YouTube est devenu ce qu'il est aujourd'hui.
Et puis de 2018 à 2022, on est passé à la phase "maturité" :
Le marché a commencé à devenir vraiment saturé pendant la période Covid et la concurrence est devenue très rude dans la plupart des thématiques.
C'est aussi là que sont arrivés la plupart des créateurs de la génération Z, et comme cette génération n'a plus confiance dans le schéma traditionnel "salariat -> retraite", elle n'a donc plus rien à perdre... elle a fait preuve de beaucoup plus de détermination que la plupart de créateurs des autres tranches d'âge.
Et depuis 2022 environ, on est en phase de concentration :
Aujourd'hui, les gros écrasent les petits. Dans chaque thématique, quelques géants dominent. Le résultat, c'est qu'il y a juste un petit nombre de créateurs qui touchent des millions de gens, et une masse énorme de petits créateurs qui ne touchent presque personne.
En plus, les barrières d'entrée sont devenues énormes : ce ne sont plus des créateurs indépendants qui dominent, mais des "créateurs-usine" qui gèrent des équipes entières, qui ont de gros budgets...
Essayer de se reposer sur l'audience de masse pour réussir aujourd'hui, ça reviendrait donc à tenter de lancer un journal papier en 2025 en espérant concurrencer Le Monde et Le Figaro : il faudrait avoir des millions d'euros et 500 journalistes...
Il reste pourtant une façon de monter un projet rentable dans le domaine de la presse aujourd'hui (et une seule), c'est de faire l'INVERSE de ce que font Le Monde et Le Figraro : créer un journal ultra spécialisé sur l'investissement crypto, ou lancer un magazine de niche pour les éleveurs de chevaux de course...
L'époque du mass-média est finie. Et par conséquent, la seule chose qui marche aujourd'hui, c'est de faire du micro-média.
Ça fait plusieurs années que j'utilise le moteur de recherche Kagi. C'est un outil qui a été monté par une seule personne au départ.
Kagi n'a pas essayé de concurrencer Google : au contraire, son créateur avait compris que pour réussir dans un marché qui est en phase de concentration, il fallait utiliser une autre approche que celle qui consiste à toucher les masses.
Et il a donc décidé de cibler les geeks, ceux qui veulent pouvoir personnaliser leurs résultats de recherche en retirant certains sites de l'algorithme et en donnant davantage de poids à d'autres, et aussi ceux qui préfèrent payer pour soutenir un beau projet plutôt que de devoir continuer à utiliser Google.
Kagi a aujourd'hui 50 000 abonnés qui dépensent chacun entre 5 et 25 $ par mois.
Ce n'est rien à côté des milliards que brasse Google, mais pour un projet monté au départ par une personne seule (même si l'équipe s'est agrandie par la suite, ils ont maintenant 37 employés), c'est une très belle réussite.
Kagi n'aurait jamais pu percer s'il avait essayé de concurrencer Google (beaucoup ont essayé, dont Qwant, pourtant financé par l'Union Européenne à hauteur de 25 millions d'euros...).
Le projet a réussi parce que ses créateurs ont compris qu'il fallait proposer ce que Google ne POUVAIT PAS proposer... et s'adresser à une NICHE sous-représentée plutôt qu'aux masses.
La plupart des créateurs qui se lancent ne rêvent pas de devenir le prochain Mr Beast. Ils ne rêvent pas non plus de devoir gérer des employés, ni de se retrouver coincés dans une fonction de management...
Ils rêvent au contraire de pouvoir vivre de leur passion avec une activité indépendante qui soit à la fois souple et légère, rentable, et satisfaisante sur le plan personnel.
Et ça tombe bien, parce que l'âge des grosses audiences est terminé.
Si tu veux réussir aujourd'hui, il faut faire l'inverse exact de ce que font les "gros" et t'adapter à la nouvelle réalité :
C'est une bonne nouvelle d'ailleurs, parce que c'est beaucoup plus facile de réussir dans ce nouvel état de fait que d'essayer devenir le prochain Mr. Beast...
À condition de proposer ce que les gros ne PEUVENT PAS proposer, ce qu'ils sont INCAPABLES de faire EN RAISON de leur taille. En d'autres termes, il s'agit de profiter d'une faille énorme, la seule qui est encore ouverte et dans laquelle il y a encore beaucoup de places à prendre.
Et pour le faire, il existe une méthode simple, que je détaille ici :
Gagner sa vie avec 50 fans : une activité viable avec une audience microscopique
Tu vas découvrir par exemple :
‐ Les 3 critères qui permettent de bien gagner sa vie avec une audience microscopique
‐ L'approche radicale qui renverse complètement l'équation "créateur + audience" et qui permet de dégager des revenus stables avec juste quelques fans
‐ La FAILLE qui consiste à exploiter ce que les gros créateurs ne peuvent physiquement PAS proposer
‐ L'erreur que font 99% des micro-créateurs en essayant de copier les "gros", et qui garantit quasiment leur échec (et comment faire l'inverse : proposer ce que les "gros" ne seront jamais capables de proposer à cause de leur taille)
‐ Comment utiliser le "désavantage apparent" de n'avoir que 50 fans pour proposer un niveau de service et de valeur que les gros créateurs ne seront jamais à même de fournir (même s'ils le voulaient)
‐ L'avantage démesuré que procure une micro-audience quand on construit un système de business adapté au nombre de fans que l'on a plutôt que d'essayer de copier ce que font les autres
‐ La méthode de brainstorming quotidien qui crée un rempart infranchissable contre toute concurrence, et te permet de proposer des choses que les créateurs à grosse audience ne pourront jamais proposer
‐ Le paradoxe du petit créateur : un principe qui permet à ceux qui ont une micro-audience de se construire une activité plus solide et plus durable que celle de beaucoup d'influenceurs populaires
‐ Le principe de différenciation par l'impossible : la stratégie qui permet de facturer jusqu'à 10x plus cher que tes concurrents tout en travaillant moins dur qu'eux
‐ L'équation du "ROI démesuré" : pourquoi certains gagnent très bien leur vie avec 30 clients alors que d'autres peinent à dégager 500€ avec 3000 fans
Et beaucoup d'autres méthodes, stratégies et techniques.
La suite est ici :
Gagner sa vie avec 50 fans : une activité viable avec une audience microscopique
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