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La courbe du bonheur

Rappel : Ma toute dernière formation, "Le framework d'une vie réussie", est disponible jusqu'à demain avec des conditions spéciales.

L'histoire que je vais te raconter dans les lignes qui suivent est une histoire vraie.

C'est une histoire vraie parce que c'est l'histoire de vie de la plupart d'entre nous.

Des données factuelles le confirment, et je vais te les fournir dans quelques paragraphes.

Voici donc l'histoire de Benoît :

Benoît (puisqu'il faut bien lui donner un nom, mais il représente la plupart d'entre nous) a démarré dans la vie adulte en ayant des étoiles dans les yeux et de grands rêves.

À 20 ans, il voulait devenir entrepreneur à succès, écrivain reconnu, ou faire une belle carrière dans un domaine qui lui plaisait.

Et comme il ne connaissait pas encore grand-chose à la vie, il pensait que le parcours allait être simple.

Il était donc heureux, parce qu'il était plein d'espoir. Et les difficultés, l'inconfort et les peines du quotidien ne lui faisaient jamais très mal, parce qu'il était convaincu qu'elles étaient temporaires et qu'il n'aurait plus à les vivre à l'avenir.

Mais à mesure que les années ont passé, la tâche s'est avérée plus difficile que prévu :

Beaucoup des beaux projets qu'il avait soigneusement planifiés dans sa tête ou sur papier, une fois confrontés au réel, ressemblaient davantage à un parcours du combattant qu'à une croisière de rêve.

Et un jour, Benoît a 30 ans.

À cet âge-là, il a déjà abandonné pas mal des objectifs qu'ils s'était fixés pour sa vie quand il était plus jeune :

Il se résigne peu à peu à supporter ce qui ne fonctionne pas vraiment, en serrant un peu les dents mais en croyant quand même encore qu'une transformation reste possible, même s'il en a de moins en moins de conviction.

Il a connu des succès, pourtant : certains ont même dépassé toutes ses espérances, mais bizarrement, ils ne lui ont pas apporté la satisfaction qu'il imaginait : à chaque fois ou presque, il en est ressorti blasé, passant tout de suite au prochain projet parce qu'il n'était jamais vraiment capable d'apprécier ce qu'il avait construit.

Quand il avait 20 ans, il croyait pourtant que l'équation était simple :

Rêve réalisé = bonheur.

Il pensait qu'une fois qu'il aurait obtenu telle ou telle chose (comme une belle maison ou une belle voiture), il serait heureux et pourrait l'apprécier tous les jours qui suivraient, mais il constate aujourd'hui que les rêves qu'ils réalise ne lui apportent qu'une satisfaction temporaire, de plus en plus courte à mesure que les années passent.

Il lui en faut donc toujours plus, toujours plus rapidement. Et comme il n'arrive pas à réaliser tous ses rêves, et comme il voit aussi d'autres gens -ceux qui ont grandi avec lui, par exemple- obtenir davantage de succès que lui dans un domaine ou dans un autre, alors il devient de plus en plus désabusé, frustré et envieux.

Et arrivé à 40 ans, c'est l'horreur !

À ce moment-là, sa vie ressemble à la peau d'un écorché vif, au territoire d'un empire envahi ou à une planche de bois dévorée par des termites, parce que chaque année, des parties entières du peu qu'il avait réussi à construire se retrouvent détruites :

Il a peut-être vécu un divorce. Certains des amis en qui il faisait le plus confiance l'ont trahi. Et le rêve qu'il avait pour sa vie quand il avait 20 ans ne ressemble plus qu'à un lointain souvenir vague et flou, comme un paysage brumeux dans lequel on n'arrive plus à distinguer grand chose.

Et il devient pessimiste : il croit de moins en moins que la chance puisse encore faire votre face et se mette enfin à lui sourire ...

Le pire, c'est qu'il a pourtant réussi beaucoup de beaux projets : il s'est peut-être construit une belle carrière (même si elle est très différente de celle qu'il avait imaginée à 20 ans), il a peut-être une maison dans un quartier agréable, des compétences pointues dans un domaine...

Mais même ces choses-là ne le satisfont pas, parce qu'il en est devenu désabusé. Il se sent mal, il n'est pas heureux : à quoi est-ce que ça lui a servi d'avoir gâché vingt ans d'efforts pour en arriver là ?

Bref, il a l'impression d'avoir perdu sa vie à poursuivre les mauvais buts... et il s'en veut de n'avoir pas réussi à en atteindre d'autres, qui étaient pourtant, à une époque, à sa portée.

À 43 ans, Benoît n'a jamais été plus frustré et plus désabusé.

Alors il se lance dans une dernière course, la course ultime, le dernier projet d'un condamné qui ne croit plus vraiment être capable de s'échapper de sa prison mais qui n'a plus rien à perdre...

Et il fait un "all in".

Il mise sa carrière, ou ses économies, ou sa réputation ou bien les trois, sur une idée qui, il l'espère à moitié, aura peut-être le potentiel de tout changer et de lui apporter le bonheur.

Mais même s'il réussit, ce dernier succès lui laissera pourtant le même goût dans la bouche que tous ceux qu'il avait déjà connus avant : un goût de vide, un goût de manque, un goût de superficialité.

Il y a quelque chose au fond de lui qu'aucun projet n'a jamais pu et ne pourra jamais satisfaire : il le sait maintenant. Il en a la preuve ultime en atteignant la ligne d'arrivée de ce projet de la dernière chance.

Et arrivé à 45 ans, Benoît a enfin compris.

Et il décide de désserrer l'élastique. Il décide d'arrêter d'être anxieux pour des projets qui, de toute façon, ne pourront jamais lui fournir ce qu'il en espère.

Et c'est là que pour la première fois de sa vie, Benoît connaît le vrai bonheur :

Il est heureux parce qu'il n'a plus rien à attendre, et donc que plus rien ne peut le rendre frustré.

Il est heureux parce qu'il peut enfin, pour la première fois de son existence, s'autoriser à être curieux et à voir ce qui vient, plutôt que de tenter de tout contrôler de façon obsessive et maladive.

Il est heureux parce qu'il arrive enfin à apprécier ce qu'il a, en sachant que son quotidien serait d'ailleurs tout aussi beau si c'était tout autre chose qu'il avait à la place.

Il est heureux parce qu'il est libre, et que toutes les années supplémentaires que la vie lui réserve seront remplies de découvertes, de rencontres imprévues, d'expériences surprenantes, de moments d'émerveillement...

Et Benoît passe le restant de ses jours à laisser venir les choses, en s'autorisant à apprécier ce qui est imparfait, en ayant remplacé son obsession rigide pour essayer de contrôler son destin par l'ouverture, la curiosité et l'appréciation.

La vie de Benoît, c'est celle de la plupart des gens, comme le montre cette courbe du bonheur à travers les âges de la vie :

Les pires années sont celles du milieu d'une vie, et les meilleures sont les dernières : la courbe du bonheur a la forme d'un "U".

Et ce n'est pas parce qu'on est plus riche, plus connu ou plus important quand on est vieux...

Mais parce que l'aventure d'une vie humaine ressemble souvent au narratif d'un film ou d'un roman :

Le héros démarre sa quête en ayant la tête pleine d'illusions. Il part à l'aventure la fleur au fusil, et en s'imaginant que tout sera rose.

Mais en réalité, tout est beaucoup plus difficile que prévu : les batailles sont terribles, ses alliés le trahissent aux pires moments, il souffre comme il n'avait jamais souffert, et il finit peut-être par perdre ce qui lui était le plus cher...

Au milieu de l'histoire, la situation semble tellement catastrophique et désespérée qu'il hésite sincèrement à baisser les bras.

Mais c'est là que l'impensable se produit : un retournement de situation qu'il n'aurait jamais été capable d'imaginer le mène vers la victoire.

Mais cette victoire ne ressemble à celle à laquelle il s'attendait au début, parce qu'il n'est plus la même personne : sa quête l'a transformé et a changé son regard du tout au tout.

Finalement, l'ironie de la vie, c'est que le vrai succès ne se trouve pas dans l'accomplissement des rêves de jeunesse, mais dans la capacité à lâcher prise sur ce qu'on croyait vouloir, pour devenir capable de découvrir ce dont on avait vraiment besoin tout du long...

Dans ma dernière formation, je propose un framework complet pour vivre une vie réussie.

Tu peux lire la page de présentation ici (la formation est disponible avec des conditions spéciales jusqu'à demain) :

Le framework d'une vie réussie

Ce framework ne repose pas sur les attributs classiques et superficiels du succès, mais sur ces cinq piliers :

‐ La santé physique et mentale

‐ Les relations sociales

‐ Apprécier la beauté dans l'art et dans la nature

‐ Construire sa sécurité financière et changer son rapport à l'argent

‐ Trouver un sens à sa vie et se construire une pratique qui donne une dimension profonde au quotidien

Tu peux y accéder jusqu'à demain avec des conditions spéciales :

Le framework d'une vie réussie

Voici le brouillon manuscrit de cet e-mail :


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Jean Rivière.