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Jeux finis et jeux infinis

Ça t'est déjà arrivé de viser un but, en croyant qu'une fois arrivé, ta vie sera magique et que tu n'auras plus de problèmes...

Puis, quand tu as réussi à l'atteindre, d'en être tout de suite insatisfait, et d'en viser encore un autre, en te disant que "cette fois-ci ce sera la bonne, je serai enfin heureux et accompli quand j'aurais atteint celui-là" ?

Pour beaucoup d'entre nous, le cycle ne s'arrête jamais :

À chaque fois qu'on obtient quelque chose, on se rend compte que ça ne suffit pas, ou bien on en est déçu... Et on remet une pièce dans la machine.

Le résultat, c'est qu'on se retrouve à vivre dans la frustration permanente. Ce qui devait être un inconfort temporaire devient notre réalité par défaut.

Et pourquoi est-ce qu'on n'arrive pas à se satisfaire des choses qu'on a construites ?

Dans beaucoup de cas, c'est parce qu'on n'a pas choisi le bon jeu.

Parce que dans la vie, comme dans l'entrepreneuriat et le gaming, il y a deux types de jeux :

Les jeux finis et les jeux infinis.

Les jeux finis, ce sont ceux qu'on gagne en accumulant le plus de points possible le plus rapidement possible.

Ils s'appellent "jeux finis", parce que le but d'un joueur, c'est d'en sortir le plus rapidement possible. L'objectif, c'est d'en finir et de sortir gagnant.

Un entrepreneur qui monte une startup en rêvant de la revendre à Google, il joue un jeu fini.

Un investisseur qui se prive de tout pour pouvoir devenir rentier le plus rapidement possible, il joue un jeu fini.

Dans les jeux infinis, c'est l'inverse :

Le but, c'est d'être le dernier joueur, celui qui restera en course quand tous les autres auront été éliminés. Dans un jeu infini, on ne vise pas la sortie rapide, mais la longévité.

Le couple est un jeu infini. La famille est un jeu infini. L'activité d'un créatif qui aime son travail et qui s'accomplit en créant est un jeu infini.

Et toutes ces choses que tu continuerais à faire juste par plaisir même s'il n'y avait rien à y gagner, ce sont des jeux infinis.

Les jeux infinis sont par nature des jeux agréables à jouer :

On prend du plaisir PENDANT le jeu, plutôt qu'uniquement à la fin du jeu. On s'accomplit dans le PRÉSENT au lieu de viser un accomplissement futur dans un avenir hypothétique.

J'étais tombé sur cette citation, que j'ai tellement aimée que je l'avais recopiée sur un de mes cahiers:

"Tout était promis pour demain, mais demain n'est jamais venu.
Le présent n'était qu'un pont et sur ce pont ils gémissent encore, et pas un seul idiot n'a pensé à faire sauter le pont."

- D'après Henry Miller, dans le roman Tropique du Capricorne.

Bref : au lieu de viser des buts qui sont censés transformer notre vie dans le futur, c'est peut-être plus intelligent de viser des buts qui rendent la vie plaisante DÈS MAINTENANT.

Et ces buts-là, ce sont les jeux infinis.

Quand on est créateur sur le web :

‐ Soit on se force à faire des choses qu'on n'aime pas, en espérant pouvoir gagner beaucoup d'argent rapidement (jeu fini).

‐ Soit on se construit une existence agréable DÈS MAINTENANT, un travail dans lequel on s'accomplit au jour le jour et qui nous plaît, puis on fait en sorte que ça dure le plus longtemps possible (jeu infini).

Souvent, à l'échelle d'une carrière, ceux qui choisissent la deuxième voie gagnent d'ailleurs bien davantage que ceux qui visent la première, pour une raison simple qu'on peut comprendre en regardant ce schéma :

C'est moins spectaculaire peut être, mais ça permet de vivre une existence agréable pendant 100% des années d'une carrière, au lieu de se sacrifier à faire des choses qu'on n'aime pas.

D'ailleurs, pour un créateur de contenu, construire son activité autour d'une newsletter est le jeu infini par excellence :

Quand on tient une newsletter, l'objectif n'est pas d'accumuler le plus d'inscrits possible pour les "monétiser" rapidement (jeu fini), mais de créer des contenus assez intéressants pour que ses inscrits restent le plus longtemps possible.

Plus tu crées du contenu de qualité pour ta newsletter, plus tes inscrits restent fidèles, et plus ton activité est stable. Ton intérêt est aligné avec celui de tes fans. Et tu es récompensé pour faire ce qui te plaît vraiment.

Regarde l'histoire du web : MySpace a disparu, Facebook a de moins en moins d'utilisateurs, Instagram change ses algorithmes tous les 6 mois, YouTube peut démonétiser tes vidéos du jour au lendemain...

Pendant ce temps, l'e-mail est toujours là, stable depuis les tout débuts du web : les newsletters d'il y a 15 ans fonctionnent encore aujourd'hui, sur le même format.

Bien sûr, une newsletter n'est pas la seule option pour créer une activité durable. Mais c'est une voie qui donne une base solide et qui libère de l'inquiétude du lendemain.

Avec une newsletter solide, tu pourras toujours proposer de nouveaux produits ou services - même ceux que tu n'as pas encore imaginés aujourd'hui. Tu n'as pas besoin de t'en faire pour l'avenir, parce que tu as un canal de communication durable avec des gens qui te font confiance.

Et la seule règle du jeu, c'est d'écrire des e-mails assez intéressants pour que tes inscrits restent...

J'ai créé un manuel complet qui explique comment construire une newsletter solide :

Le manuel des newsletters

Il contient toutes les méthodes dont tu as besoin pour créer une activité stable, fiable, durable et profitable autour d'une newsletter.

Tu vas découvrir par exemple :

– Comment faire d'une newsletter (même petite) le seul moteur de ton activité (page 14).

– La formule pour faire un beau volume de ventes sur ta newsletter SANS provoquer de désinscriptions et en gardant la confiance de tes inscrits (page 16).

– Comment diviser ton taux de désinscription au moins par deux ou par trois. Ce qui permet aussi, en conséquence, de diviser par deux ou par trois le nombre de nouveaux inscrits que tu dois trouver pour obtenir des résultats équivalents (page 17).

– Comment limiter tes besoins en acquisition de façon drastique : avec cette méthode, quelques inscrits par semaine suffisent (page 33).

– Les 4 méthodes pour rédiger des e-mails qui font de belles ventes (SANS devoir faire de copywriting) (page 47).

– La liste de toutes les méthodes de vente que tu peux ajouter à ta boîte à outils pour obtenir de beaux résultats au fil des semaines et des mois. Ces méthodes sont « douces » : elles permettent de faire des ventes tout en limitant les désinscriptions et en préservant l'intérêt et la confiance que t'accordent tes inscrits. (page 66).

– Comment trouver des nouveaux inscrits qui ont le profil du « client parfait » (page 71).

– La méthode pour faire tourner ta newsletter automatiquement en recyclant tes anciens e-mails (page 102 et suivantes).

– Les deux SEULS cas dans lesquels les newsletters quotidiennes fonctionnent (et pourquoi elles ne marchent jamais dans tous les autres) (page 98).

– Choisir un rythme de publication : tout ce qu'il faut savoir (page 97).

– Comment organiser sa routine d'écriture quand on anime une newsletter (page 100).

Et beaucoup d'autres choses.

Tu peux lire la page pour voir tout le détail :

Le manuel des newsletters

Voici le brouillon manuscrit de cet e-mail :


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Jean Rivière.