Écrire des textes qui serviront pendant 10 ans ou plus
Beaucoup de formateurs en ligne et de coachs pensent qu’écrire est une perte de temps, parce qu’ils pourraient enregistrer une vidéo rapide en deux minutes au lieu de prendre le temps de rédiger un texte.
C’est ce que j’ai cru aussi, comme beaucoup d’autres collègues.
Je vis du web depuis 2004, et à l’époque où j’ai commencé, tout se faisait à l’écrit. Il y avait des blogs et des newsletters… et si on voulait vendre un produit d’information, on rédigeait un e-book.
Image : le web d'antan.
Quand les débits se sont développés avec l’arrivée de l’ADSL, la vidéo a commencé à devenir omniprésente. Et peu à peu, YouTube est devenu une plateforme majeure (avant ça, les services du type étaient utilisés comme l’est Vimeo aujourd’hui : juste pour héberger des vidéos dont on plaçait ensuite le lecteur sur notre propre site…).
Image : YouTube autrefois.
Puis, aux alentours de 2015, le web a complètement changé. Pour faire simple, voici ce qui s'est passé :
Bien plus tard encore, les vidéos courtes sont arrivées, TikTok a explosé, et on connaît la suite.
Quand on a vécu ces évolutions, il est bien normal de penser que passer du temps à écrire, c’est une perte de temps. Pour beaucoup d’entre nous, ça semble bien plus simple et bien plus rapide de poster une vidéo verticale d’une minute que de taper tout un article sur son clavier, puis de le réviser et de le corriger…
Mais le problème de la vidéo sur les plateformes actuelles, c’est que c'est un format éphémère :
La durée de vie d'une vidéo de plus en plus courte. Le Reel que tu postes aujourd’hui ne sera plus vu par personne dans quelques jours à peine. Et si tu veux que ta présence en ligne soit durable, alors il faudra en publier un autre demain, puis après-demain, et ainsi de suite.
Certains vont jusqu’à conseiller de poster 100 contenus par jour pour les réseaux sociaux !
Non seulement les vidéos du type sont éphémères, mais les plateformes qui permettent de les publier ne sont pas fiables. Elles changent leurs algorithmes quand bon leur semble, ou bien elles attirent les créateurs autour d’un concept, puis les trahissent pour mettre en avant un autre format (ça a été le cas de Facebook, de YouTube avec son obsession pour les shorts et aussi d'Instagram…).
À côté de ces plateformes qui changent de direction aussi souvent que le vent, et sur lesquelles la durée de vie d’un contenu est de plus en plus courte, il y existe pourtant des formats qui durent :
C’est le cas des newsletters et des livres, par exemple. Et du texte sous toutes ses formes, parce que c’est le format le plus durable qui soit (on peut le réutiliser, l’adapter à un format différent, le mettre à jour pour faire en sorte qu’il ne devienne jamais obsolète, et ainsi de suite).
C'est son adaptabilité qui lui permet de couvrir toutes sortes de plateformes (celles qui existent déjà… et celles qui n’ont pas encore été inventées) :
Par exemple, un article peut devenir une série de posts pour les réseaux sociaux, un fil pour X/Twitter, une partie d’un livre, un mailing, une newsletter, une source dans laquelle on peut puiser des citations qui seront republiées sous forme d’images sur tel ou tel réseau social…
Chaque texte que l’on écrit peut ainsi être réutilisé pendant 10, 20 ou 30 années (en le mettant à jour au fil du temps si besoin) : il est donc un CAPITAL PRÉCIEUX qui permettra de générer ensuite toutes sortes de contenus dérivés, adaptés aux plateformes et aux outils du moment… ainsi qu’à celles qui apparaîtront dans le futur :
En plus de ça, l’écriture réduit de façon DRASTIQUE la quantité de travail ingrat qui fait partie de nos journées :
Elle élimine par exemple les temps d’attente interminables devant des barres d’export ou d’upload.
Et elle est démocratique, dans le sens où elle donne sa chance à tout le monde :
‐ Un créateur qui écrit n’a pas besoin d’avoir un physique d’influenceur pour avoir de l’impact.
‐ Il n’a pas besoin non plus de dépenser son argent dans de l’équipement vidéo hors de prix, qu’il faut sans cesse mettre à jour. N’importe quel ordinateur de base muni d’un bête clavier lui suffit.
‐ Il n’est pas dépendant non plus de débits de connexion élevés : il peut travailler en pleine campagne, dans un train, au fin fond du Népal, en pleine forêt ou dans un café… puisqu’il n’y a rien de plus léger à uploader qu’un fichier texte.
‐ Il peut rester discret, s’il n’a pas envie que sa famille et ses voisins le reconnaissent en ligne.
Et comme on l’a vu plus haut, en plus d’avoir tous ces avantages par rapport à la vidéo, l’écriture est le format qui permet d’obtenir les contenus les plus DURABLES. Chaque texte qu’on rédige est une brique qui continuer à être utilisée de diverses manières sur une période de 10, 20, ou 30 ans.
Aujourd’hui, par exemple, je n’écris plus AUCUN texte qui n’a pas vocation à me servir pendant une durée minimale de 10 années :
‐ Soit il sera vu par des milliers et des milliers de personnes au fil des ans dans le cadre d’une série d’e-mails comme celle-ci ;
‐ Soit il sera republié tous les ans (et mis à jour si c’est nécessaire) ;
‐ Soit il me servira de source pour créer des contenus dérivés pendant une décennie ou plus.
En moyenne, quand on prend en compte cet impact à long terme, le temps passé sur la rédaction d’un texte est donc une BIEN MEILLEURE utilisation de chaque minute que le temps qu’on aurait pu investir pour enregistrer une vidéo éphémère, qui tombera dans l'oubli sous 48 heures…
Mais ce n’est pas tout :
Contrairement à la vidéo, l’écriture est une compétence qui s’acquiert UNE FOIS, puis qui reste utile pendant tout le reste d’une vie :
Parce que quelles que soient les plateformes de demain, le texte est un format qui existera toujours. Il est le format le plus stable, le plus fiable, le plus durable, le plus adaptable, le plus résilient, le plus ancien aussi…
Si on choisit d’apprendre à faire des vidéos TikTok qui ont de l’impact, il se peut que dans deux ans, il faille apprendre toute autre chose et repartir de zéro.
Alors que si on choisit d’apprendre à écrire, alors on est certain de ne JAMAIS devoir repartir de zéro… Parce que le jour où l’écriture n’existera plus, ce sera très probablement le jour où l’humanité aura disparu… Ça laisse le temps !
On peut aussi créer des produits en écrivant. Par exemple, j’ai publié 10 guides pratiques, que j’auto-éditais et que je proposais pour 39 euros l’unité. Je les vendais exactement comme des formations.
Si on veut pouvoir pratiquer des tarifs plus élevés, alors on peut vendre des cours par e-mail : ce sont des séries de mailings qui proposent chaque jour une explication et une action ou un exercice à effectuer pour avancer vers un résultat.
On peut par exemple proposer un cours par e-mail, au format texte, pour apprendre à s’organiser en 21 jours. Chacun des 21 e-mails contiendra :
1— Une théorie expliquée ;
2— Une suite d’actions ou d’exercices à effectuer le jour même pour mettre en pratique cette théorie.
Et petit à petit, jour après jour, le client avancera vers un résultat.
Des cours par e-mail structurés de cette façon peuvent être commercialisés entre 50 et 150 euros. Ou davantage encore, si on propose aux clients des réponses personnalisées, des évaluations du travail qui a été fourni en appliquant les exercices, etc.
L’avantage de ce type de produits, c’est qu’eux aussi sont extrêmement durables, comme tous les contenus texte : on pourra les mettre à jour tout au long de sa carrière pour qu’ils ne deviennent jamais obsolètes.
Si on veut se consacrer à l’écriture, le plus important, c’est de pratiquer la rédaction de façon à ce qu’elle soit abordée comme un jeu. De façon à ce qu’elle devienne facile, agréable et ludique.
C’est l’approche que je développe dans la formation complète : XXX