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Comment passer moins de temps à écrire

La plupart des créateurs et formateurs en ligne passent beaucoup trop de temps à rédiger leurs mailings, leurs articles et leurs newsletters...

Pourtant, on peut écrire très rapidement si on a un bon process créatif.

Parce qu’avec un bon process, la phase de rédaction en tant que telle représente souvent moins de 10 % du temps de travail effectif :

Je m’explique :

Le VRAI travail, ce n’est PAS l’écriture, mais c’est tout ce qui devrait la PRÉCÉDER et qui la rend ensuite facile et rapide. Tout ce qui la transforme en une bête FORMALITÉ.

Et là où on devrait investir 90 % de ses efforts et de son « temps d’écriture », ce n’est donc pas dans la création en tant que telle, mais dans :

1— La lecture ;

2— La macération d’idées ;

3— Les brainstormings, qu’on peut faire de toutes sortes de façons, et qui consistent simplement à « jouer avec des idées » ;

4— La préparation (plans, listes d’idées ou de points…).

Et tout ça, ce sont des occupations plutôt amusantes pour quelqu’un qui est intéressé par son sujet et qui est curieux. C'est un jeu ! Et plus on joue avant d’écrire… Plus la phase d’écriture en tant que telle devient ensuite facile et rapide.

Un process créatif de ce type, quand il est bien huilé, ne donne PLUS AUCUNE ENVIE d’utiliser l’I.A. pour générer des textes, tout simplement parce que ça apporterait beaucoup moins de plaisir, alors que le gain de temps serait vraiment négligeable.

Image : chat ou robot ? Quand on utilise l'I.A. pour créer à sa place, on ne peut plus vraiment être fier des textes qu'on publie, puisque n'on ne sait plus vraiment quelle partie vient d'un robot, et quelle partie on peut vraiment s'attribuer.

Pour pouvoir appliquer l’approche que je propose, et qui permet de réduire de façon drastique le temps qu’on passe sur la phase d’écriture en tant que tel, il faut :

1— Aimer jouer avec des idées, et être sincèrement passionné par son sujet ;

2— Être curieux, aimer apprendre et découvrir ;

3— Être prêt à rédiger le premier jet de ses textes d’une seule traite, sans essayer de contrôler les mots qui sortent sur le clavier, en faisant confiance au travail de préparation qui a été fait avant, au process qu’on utilise, et au potentiel de son intelligence profonde ;

4— Prendre la décision d’écrire à intervalles réguliers, quelle que soit l’humeur du moment (c’est beaucoup plus facile à faire quand l’écriture est devenue une simple formalité et que le « vrai travail » a déjà été fait avant).

Imagine par exemple que tu doives prendre la parole en public dans deux minutes, et faire un discours sur un sujet sur lequel tu ne connais presque rien :

Tu n’as rien lu sur le thème de ton intervention, tu n’y as jamais vraiment réfléchi de façon profonde au sujet, et tu n’as pas non plus préparé de plan ni de liste d’idées.

Ce serait la panique !

Alors que si tu avais beaucoup lu avant, si tu avais joué avec des idées liées à ce sujet en essayant de les combiner et de trouver des relations entre elles, si tu avais pris le temps de lister des idées sur papier...

Alors il est bien évident que tu serais beaucoup plus confiant, et que ta prise de parole aurait beaucoup plus de chances de bien se passer.

Mais dans le deuxième cas, le VRAI travail que tu as fourni ne concernait pas la prise de parole en tant que telle :

Tu n’as PAS travaillé sur ta façon de parler, ni sur ton charisme, ni sur ta présence.

Tu as juste fait un travail de préparation, et ça a transformé la prise de parole en tant quel telle en une simple formalité, parce que le VRAI travail avait déjà été fait avant.

Beaucoup de créateurs passent trop de temps à écrire, parce qu’ils ne font pas ce travail préalable. Ils essayent ensuite de se forcer à écrire un bon texte, en redoublant d’efforts sur les mots eux-mêmes : ils passent donc des heures et des heures à essayer de trouver la bonne formule par ici, la bonne analogie par là...

Bref, il n’y a plus que la FORME sur laquelle ils peuvent se concentrer… parce qu’ils leur manque le FOND.

Mais la vérité, c’est que la forme peut rarement sauver l’absence de fond ! D’ailleurs, la forme adéquate vient souvent de façon tout à fait NATURELLE si on a pris le temps de commencer par travailler sur le fond.

Et faire un bon travail de fond, ça ne demande pas forcément de devoir débloquer une plage horaire supplémentaire chaque jour :

Par exemple, au lieu de scroller sur un réseau social quand on n’a rien à faire, on peut prendre l’habitude de sortir un cahier et de jouer avec des idées pendant quelques minutes :

On peut aussi sortir un livre, en lire quelques pages, puis lister ce qu’on y a appris, à la main, dans le même cahier, pour pouvoir jouer avec ces nouvelles idées lors d’une prochaine séance de réflexion

Si on est passionné par son sujet, tout ça n’est pas vraiment du travail. Et c’est pourtant ce qui permet de rendre le processus d’écriture en tant que tel facile, limpide, et automatique.

En d’autres termes, il s’agit de donner à manger à sa muse avant de lui demander de nous inspirer. De nourrir son intelligence créative avant de l’utiliser pour créer.

Un travailleur qu’on n’a pas pris le temps de nourrir ne pourra pas fournir l’effort qu’on lui demandera. Et c’est pareil pour la partie de nous-mêmes qui nous inspire quand on improvise nos phrases en les tapant sur un clavier : il faut la nourrir avant de la mettre au travail !

Dans le programme de formation complet XXX, la méthode que je propose repose précisément sur cette approche.

Elle a pour but de rendre l’écriture enfin facile. De faire du process créatif un JEU, au lieu qu’il soit une corvée.

C’est une méthode que j’ai mise au point pour mes propres besoins, et que j’utilise aujourd’hui au quotidien pour rédiger tous mes textes.

Elle ne demande pas beaucoup de temps, mais elle permet d’obtenir régulièrement assez de textes prêts à être publiés (newsletters et mailings, articles, chapitres de livres…) pour pouvoir faire tourner tout un business.

Il s’agit d’un système de créativité intégral, qui ne concerne pas que l’écriture seule, mais aussi tout ce qui vient avant, et tout ce qui vient après.

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