Arrête d'imiter tes héros

Note : la formation "L'École de la réalisation de projets" est disponible avec des conditions spéciales jusqu'à 22h.

C'est dur à accepter, mais c'est un fait : presque tous nos choix viennent de quelqu'un d'autre.

On choisit une carrière parce quelqu'un qui faisait le même métier nous a inspiré. On crée d'une certaine façon, parce que c'est de cette façon-là que nos modèles créent. Et on choisit même aussi, la plupart du temps, nos opinions politiques et nos croyances en fonction de celles des gens qu'on admire.

Je me suis lancé dans ce métier parce que j'admirais Gary Halbert, un copywriter américain, qui s'était construit ce qui me semblait être une vie de rêve : gagner sa vie en écrivant, sans même avoir besoin d'un bureau fixe.

Puis, j'ai décidé de partir vivre en Asie parce qu'en plein milieu de l'hiver, un ami d'originaire de Malaisie y était reparti pour visiter sa famille, et postait sur Facebook des photos de lui en train de se baigner sous les cocotiers alors que j'étais en train de grelotter en Europe.

Plus tard, j'ai décidé de faire des vidéos à la façon "vlogs" quand j'ai vu celles de Casey Neistat sur YouTube.

Et ainsi de suite...

On est tous pareils : on aime se dire que nos choix viennent de nous, alors que la plupart d'entre eux viennent de quelqu'un d'autre.

Tout va bien quand ils sont alignés avec qui on est vraiment. Mais ça se complique quand ce n'est pas le cas...

Il y a quelque temps, je suis tombé sur les idées d'un philosophe français qui s'appelait René Girard.

Il avait développé toute une théorie qu'il appelait le "désir mimétique".

En gros, ça peut se résumer à ça :

1 - On imite les désirs des gens qu'on admire, et qu'on considère comme nos modèles.

2 - Ce n'est pas vraiment la chose qu'on désire qui nous attire... mais le fait que quelqu'un qu'on admire la désire.

Par exemple, un enfant ne s'intéresse pas forcément à un jouet jusqu'à ce qu'il voie un autre enfant qu'il admire jouer avec.

Et pour les adultes, c'est la même chose : les produits qu'ils choisissent sont souvent ceux qui sont utilisés par les gens qu'ils admirent...

(Note: les idées de René Girard ont été popularisées par Peter Thiel, un personnage impliqué dans l'une des entreprises les plus controversées qui existent : Palantir. Ce n'est pas parce que le travail de René Girard a trouvé de l'écho chez Thiel qu'il n'est pas pour autant fascinant.)

D'ailleurs, au-delà de ce mécanisme, il y en a un autre qui est peut-être encore plus puissant :

Souvent on croit qu'on désire une chose précise (une somme d'argent, un mode de vie, un nombre de vues...), alors qu'en fait, ce qu'on veut vraiment, c'est de RESSENTIR quelque chose :

Certains croient vouloir être riches alors que ce qu'ils veulent vraiment, c'est de se SENTIR en sécurité.

D'autres croient vouloir être connus alors que ce qu'ils veulent vraiment, c'est se SENTIR respectés.

Et parfois, ils sacrifient leur vie à essayer d'obtenir la chose qu'ils croyaient vouloir...

Alors qu'il y avait peut-être des moyens beaucoup plus accessibles d'obtenir ce qu'ils voulaient ressentir vraiment.

Bref, les désirs, c'est un sujet complexe...

Le problème, c'est qu'on fonce souvent dans l'action trop vite, avant de s'être posé toutes ces questions, parce qu'on croit souvent que la première idée qui nous vient à l'esprit est forcément la bonne.

Et c'est comme ça qu'on peut se retrouver désabusé plus tard, si on a sacrifié une partie de sa vie à courir après des objectifs dont on réalise après qu'ils n'étaient pas les bons.

Plus on travaille dur à construire quelque chose qui ne correspond pas à nos besoins profonds, plus on risque de le regretter ensuite, et c'est la raison pour laquelle la crise de milieu de vie est souvent tellement intense chez ceux qui ont passé les années d'avant à travailler dur pour réaliser des désirs/rêves superficiels.

Les deux choses sont parfaitement corrélées :

Plus on travaille dur dans la première moitié de sa vie pour réaliser des projets qui correspondent aux désirs de nos modèles, plus on s'y sacrifie pour accomplir des choses superficielles (sans avoir identifié les vrais besoins qu'on cherchait à combler derrière)... plus la crise de quarantaine est rude. Parce qu'on retombe de très, très haut quand on se rend compte que ce sur quoi on avait investi autant d'efforts ne nous a pas apporté la satisfaction à laquelle on s'attendait.

C'est la raison pour laquelle les méthodes de gestion de projets devraient toutes comporter une étape de discernement :

C'est une phase préalable, qui aide à faire le tri entre les objectifs qui valent la peine, ceux qu'on est sûr de ne pas regretter plus tard, et tous les autres.

C'est pour ça que j'ai voulu faire de cette phase de discernement le premier module de ma toute dernière formation (disponible avec des conditions spéciales jusqu'à 22h) :

L'École de la réalisation de projets

Au lieu de foncer tête baissée dans l'action, il s'agit d'abord d'utiliser des méthodes qui permettent de distinguer les vrais projets des faux, par exemple ceux qui ne nous correspondent pas vraiment.

Cette première phase permet de faire le tri entre les désirs mimétiques et nos aspirations réelles (pour éviter de regretter d'avoir travaillé sur un projet pour être déçu ensuite, quand on arrivera à la ligne d'arrivée).

L'École de la réalisation de projets propose une méthode complète qui commence par cette phase de discernement, puis qui fournit des outils pratiques pour avancer dans la réalisation de ses rêves.

Tu vas découvrir par exemple :

‐ Un système simple pour rendre les grands projets réalisables sans stress

‐ Une approche pratique pour séparer la réflexion stratégique de l'exécution

‐ Des techniques concrètes de planification de projets, souples et adaptatives

‐ L'art de créer des routines qui fonctionnent vraiment pour toi

‐ Une méthode pour faire face aux obstacles sans stresser ni se décourager

‐ Des outils pour développer une confiance en toi naturelle et durable

‐ Un système d'organisation minimaliste et efficace

‐ Des techniques pour maintenir ton énergie créative sur la durée

‐ Une méthode pour gérer le stress et les doutes de façon saine

‐ Des exercices pratiques pour clarifier tes projets et tes objectifs

‐ Des outils pour optimiser ton environnement de travail

‐ Un système de suivi des progrès sans pression ni culpabilité

‐ Des techniques pour dépasser naturellement la procrastination

‐ Des méthodes créatives de résolution de problèmes

‐ Des outils de gestion de l'énergie et du temps

‐ Des exercices pour transformer ton mindset

‐ Des techniques de planification flexibles et réalistes

‐ Des techniques pour cultiver ta patience et ta persévérance

‐ Une méthode pour développer des habitudes durables

‐ Un système pour gérer plusieurs projets de front en restant serein

‐ Des astuces pour dépasser ses limitations mentales

‐ Des méthodes pour gérer les imprévus

C'est ici, avec des conditions préférentielles jusqu'à 22h :

L'École de la réalisation de projets

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