Transformer une corvée en plaisir

Dans le train, près de Sibiu, en Roumanie.

Rappel : la formation : Apprendre à apprendre : l'école de l'apprentissage est disponible avec un tarif avantageux jusqu'à demain.

Beaucoup d'entre nous aiment apprendre. Ils sont fascinés par les idées. Faire des découvertes, trouver des pépites, c'est quelque chose qui les stimule et qui leur procure du plaisir.

Le problème, c'est qu'ils n'aiment pas vraiment créer du contenu : quand le moment d'écrire ou d'enregistrer arrive, ils n'ont plus la même envie, ils se sentent freinés par des résistances et ils procrastinent.

C'est un problème commun qui empêche beaucoup de passionnés de se construire une activité profitable en partageant ce qu'ils apprennent.

Au fil de ma carrière, j'ai été souvent bloqué par des résistances moi aussi :

Au début, j'essayais de me forcer quand je n'avais pas envie de créer, mais ça avait tendance à produire l'effet inverse de celui que je cherchais.

Sur le court terme, ça me permettait peut-être de créer le contenu que je voulais créer, mais sur le moyen long terme, ça m'amenait à détester mon travail, à l'assimiler à une corvée, et à me retrouver à devoir faire face à encore plus de résistances au quotidien. Ça ressemblait de très près à un cercle vicieux.

Ce qui m'a le plus aidé, c'est de faire le contraire :

Par exemple, je suis en train de préparer un livre audio que j'enregistre moi-même, en lisant devant mon micro un ouvrage que j'ai rédigé et qui sortira bientôt.

Mon programme est déjà bien rempli pourtant : j'écris un e-mail comme celui-ci presque tous les jours, je crée une nouvelle formation quasiment toutes les semaines, et au départ, je n'avais pas vraiment envie d'ajouter encore des sessions d'enregistrement régulières à tout ça.

C'est pourtant quelque chose que je voulais pouvoir faire : créer des livres à partir de mes newsletters, et proposer une version audio pour chacun d'entre eux.

Ça demandait donc d'ajouter un élément supplémentaire à ma routine quotidienne, et c'était hors de question pour moi d'utiliser la motivation ou la force pour y parvenir.

Ce que j'ai fait, c'est donc l'inverse : j'ai donné un NOUVEAU SENS à la tâche en question.

Je m'explique :

Chaque matin, j'enregistre déjà un module de formation. C'est ce qui me permet d'en avoir cinq chaque semaine, ce qui correspond à une formation complète.

Et l'un des problèmes que je rencontre au quotidien, c'est que lorsque j'enregistre mon module du jour, c'est la toute première fois dans la journée que je parle (je fais tout mon travail le matin, avant de vaquer à mes occupations personnelles).

Et j'ai donc parfois besoin d'échauffer un peu ma voix pour déclencher l'état d'esprit qu'il faut avoir pour parler devant un micro...

Par le passé, je m'organisais de façon à parler avec quelqu'un avant de m'enregistrer, parce que ça me permettait d'avoir cet "échauffement". Mais dans mon contexte de vie actuel et avec le programme que j'ai aujourd'hui, c'est plus difficile.

J'ai donc décidé d'utiliser l'enregistrement d'un chapitre de mon dernier livre à la place : j'ai testé, et j'ai constaté que ça déclenchait automatiquement une énergie propice à la création d'un module de formation juste après...

J'ai donc renommé cette étape de mon programme "ÉCHAUFFEMENT", et je l'aborde comme tel.

Le résultat, c'est que non seulement j'ai maintenant plus de facilité à enregistrer mon module du jour... mais je vais me retrouver aussi avec des livres audio prêts à être publiés à intervalles réguliers.

J'ai appliqué la même démarche à mes newsletters :

Je voulais pouvoir écrire des e-mails quotidiens de qualité, beaucoup plus denses et beaucoup plus profonds que ceux que je rédigeais par le passé.

Le problème, c'est qu'un e-mail est un contenu éphémère, et que si je visais juste un résultat à court terme (faire des ventes aujourd'hui avec mon e-mail du jour), je ne réussirais pas à fournir régulièrement le niveau d'implication qui est nécessaire pour pouvoir écrire un texte de qualité chaque matin.

Je serais tenté d'arrondir les angles, de rester en surface, de prendre des raccourcis... en me disant qu'il s'agit juste un e-mail et qu'il sera oublié le lendemain.

Alors ce que j'ai fait, c'est que j'ai donné un NOUVEAU SENS à cette partie de mon travail, en compilant mes newsletters pour en faire des LIVRES : j'en publierai un nouveau chaque trimestre (le premier sera bientôt prêt).

Aujourd'hui, donc, je n'écris plus d'e-mails, mais j'écris des CHAPITRES de livre... qui, accessoirement, sont aussi publiés sous la forme de newsletters.

Le résultat, c'est qu'en visant un but à moyen terme (publier un livre), je ne suis plus aussi limité par l'objectif à court terme (faire des ventes avec mon e-mail du jour), et j'arrive donc à persévérer avec plaisir dans la rédaction de textes plus fouillés et plus profonds :

J'ai aussi appliqué la même approche à une autre phase de mon process, la plus rébarbative de toutes, qui est la relecture et la correction.

Je déteste relire et corriger mes textes. Par contre, j'aime les jeux de mots et de lettres (comme le Scrabble, les mots fléchés...). Je n'ai pas encore l'âge d'un papi, mais j'apprécie les loisirs cérébraux.

Et il y a un parallèle entre ces jeux-là et la correction d'un texte, parce que corriger un texte, ce n'est pas autre chose que d'y chercher les erreurs qui s'y cachent : c'est un peu comme le "jeu des 7 erreurs" quand on le voit sous cet angle.

Sur mon programme, j'ai donc renommé "relecture et correction" par "jeu des erreurs", et même si ça peut sembler idiot, ça donne un sens complètement différent à cette étape de mon travail et j'y trouve maintenant du plaisir.

La morale de l'histoire, c'est que l'on juge une tâche comme étant facile ou difficile, agréable ou désagréable, et qu'on la traitera à la va-vite ou avec soin selon deux facteurs :

1- Le SENS qu'on lui donne (comme dans le cas de la correction que j'aborde comme un jeu) ;

2- La PLACE à laquelle elle se situe dans un parcours qui va du court-terme au long terme (comme dans le cas de mes e-mails que j'écris en vue d'alimenter des livres).

Par conséquent, pour ceux qui aiment apprendre et que la recherche de nouvelles idées stimule, mais qui trouvent beaucoup moins de plaisir à créer du contenu, la clé est peut-être d'utiliser ces deux leviers dans leur pratique :

1- Donner un NOUVEAU SENS à la création de contenu : la voir comme partie INTÉGRANTE de l'apprentissage. On retient toujours mieux ce que l'on explique à d'autres, et le fait d'en parler aide à faire germer de nouvelles idées.

2- Changer de PERSPECTIVE TEMPORELLE et intégrer la création de contenu dans un système d'apprentissage à long terme. Le but n'est plus seulement d'avoir un contenu à publier (objectif court terme) mais d'ancrer et de s'approprier les concepts que l'on a découverts (objectif à moyen-long terme).

Essaye chez toi !

Et si tu as besoin d'un système d'apprentissage qui INTÈGRE la création de contenu, qui l'aborde comme une partie à part entière du processus, c'est exactement l'approche que je propose dans ma toute dernière formation.

Elle est disponible jusqu'à demain avec des conditions spéciales :

Apprendre à apprendre : l'école de l'apprentissage

Au programme :

‐ Comment construire un système qui s'auto-alimente, et où apprentissage et création se nourrissent mutuellement

‐ Les techniques pour transformer tes notes en contenus variés : formations, newsletters, livres, etc.

‐ Le positionnement qui permet de sentir (et d'être) légitime pour retransmettre ce que tu apprends, sans avoir besoin d'attendre de devenir un expert

‐ Si tu es créateur, ce système te permet d'avoir toujours DAVANTAGE d'idées que de contenus à créer : c'est impossible que tu te retrouves en panne d'inspiration.

‐ Ce système est celui que j'utilise chez moi : je t'explique comment fonctionne chaque partie du process, et comment j'utilise ce système pour faire germer des idées nouvelles (je ne me contente pas de réutiliser des idées existantes)

‐ Comment transformer n'importe quelle idée en hypothèse à tester, et comment mettre en place une expérience de façon méthodique

‐ Une méthode ludique pour transformer l'apprentissage en un jeu : tu vas apprendre à faire des "paris" contre toi-même, tu vas tester et améliorer ta capacité de jugement, et progresser en t'amusant

‐ Comment mesurer tes progrès de façon saine et positive, et te libérer du stress des résultats

‐ Des idées pour transformer tes expériences en contenus à haute valeur

‐ Comment faire évoluer ton activité de créateur au fil de tes progrès et découvertes

‐ Comment "pirater" ton système nerveux pour "apprendre sans apprendre" (c'est le même mécanisme qui est utilisé en l'hypnose)

‐ La technique de "l'environnement inversé" pour te créer un cadre mental qui favorise l'excellence, et la rend plus facile à atteindre

Et beaucoup d'autres choses : tout le détail est sur la page.

La formation est disponible avec des conditions préférentielles jusqu'à demain :

Apprendre à apprendre : l'école de l'apprentissage

Voici le brouillon manuscrit de cet e-mail :

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